Burkina :Les attentats terroristes

Depuis 2015, sept attaques de postes de police ou de gendarmerie ont eu lieu au nord du Burkina qui jouxte à la fois le Mali et le Niger

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Les attentats au Burkina

Le 15 janvier 2016

 Deux semaines après son élection, le président Kaboré fait face à sa première grave crise.  

un attentat al lieu  contre le restaurant  hôtel l’Azid Istanbul à Ouagadougou

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le même jour  à la frontiére du Mali et du Niger un docteur australien et sa femme sont  enlevé par les djihadistes

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En septembre 2016, un poste douanier de Markoye, près du Niger, au nord du pays, est attaqué .Il y a  deux morts

le Dimanche 13 août 2017   un nouvel  attentat a lieu de nouveau à Ouagadougou  prés de l’Azil Istambul  contre un autre  café-restaurant qui a fait au moins 18 morts et une dizaine de blessés.. dont beaucoup d’expatriés

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Discours  du  président Roch Kabore

Le jour du nouvel an 2017  le président parle d’abord de ces attentats  

  L’année 2016 qui s’achève, charrie avec elle nos joies et nos peines. Elle aura été une année éprouvante pour nous, aux plans sécuritaire, politique, économique et social.

En  effet, les défis sécuritaires auront mobilisés nos attentions tout au long de l’année écoulée. La liste des attaques terroristes perpétrées à Ouagadougou et à l’intérieur de nos frontières, avec son corollaire de victimes et de blessés ont marqué profondément les familles des victimes, l’Armée nationale, nos Forces de Sécurité, nos compatriotes ainsi que nos amis à travers le monde.

Aujourd’hui plus que jamais, nous devons faire corps avec notre vaillante Armée nationale et nos Forces de Sécurité, les soutenir du mieux que nous pouvons, dans l’intérêt supérieur de la Nation burkinabè que nous aimons tous et pour l’honneur de laquelle nos soldats se battent au prix du sacrifice suprême.

Pour assurer convenablement nos tâches de développement du pays, il nous faut impérativement consolider la paix et la sécurité pour tous.

C’est le lieu de rappeler aux populations l’impérieuse nécessité de coopérer avec l’Armée et nos Forces de sécurité et d’être beaucoup plus vigilantes que par le passé pour dénoncer nos ennemis et nous permettre de mieux les traquer

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L’héritage de Blaise Compaoré

Comment se fait il que le Burkina Faso fut en paix au temps de Compaoré ?

Voici ce qu’en dit Cynthia Ohayon

« Le Burkina paie les conséquences du deal douteux et précaire conclu entre Blaise Compaoré et les groupes jihadistes »,

À la tête du pays pendant vingt-sept ans, médiateur – rarement impartial – dans la sous-région, l’ancien chef de l’État entretenait des relations avec tous les acteurs, même les plus infréquentables. « Iyad Ag Ghali [le chef d’Ansar Eddine] avait pignon sur rue à Ouagadougou, où il se rendait régulièrement avec ses hommes.

On les laissait se livrer à leurs trafics mafieux. En échange, ils ne s’en prenaient pas au Burkina. Lorsque Compaoré a quitté le pouvoir, ils ont perdu leur protecteur », Ces liens étroits étaient entretenus notamment via le Mauritanien Moustapha Limam Chafi, l’influent conseiller de l’ombre de Compaoré, qui œuvrait en tant qu’émissaire pour les libérations d’otages

le rôle du général Diendéré  .

Tout le système de renseignement burkinabè était alors piloté par Gilbert Diendéré, l’ex-chef d’état-major particulier du président. « Ils avaient des indics dans chaque village, dans chaque mosquée. Même au milieu du désert, les bergers leur faisaient remonter ce qu’ils voyaient. »

Un système d’information efficace, quoique artisanal, qui s’est écroulé avec le départ de Blaise Compaoré et l’incarcération de son fidèle bras droit, en 2015, pour son rôle présumé dans la tentative de coup d’État.

Roch Marc Christian Kaboré a choisi Jean-Claude Bouda, l’un de ses plus fidèles lieutenants, pour former un tandem avec l’influent Simon Compaoré, qui règne en super-ministre de la Sécurité.

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Le « G5 Sahel »  contre les terroristes  

Toute la région se trouve désormais en danger  

Les chefs d’état de cinq États du Sahel ( Mauritanie, Mali ,Burkina Faso, Niger et Tchad) ont donc  décidé de créer le « G5 Sahel » pour s’opposer aux djihadistes

mais ils mettent du temps à se mettre en place

C’est lent …lent !

trop lent selon Macron

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Cet article a été publié le 2 décembre, 2017 à 9:21 et est catégorisé sous Burkina faso. Vous pouvez suivre les réponses à cet article par le fil RSS 2.0. Vous pouvez laisser un commentaire. Les trackbacks sont fermés.