Mali : Les opérations Serval et Barkhane

Ibrahim Boubacar Keita devient président du Mali en  septembre 2013 *c’est-à-dire en pleine  opération Serval  qui avait débuté en Janvier 2012

**

Les débuts de la guerre au Mali

Cette guerre débute le  17 janvier 2012 contre  

- d’une part  un mouvement politique formé de Touaregs     

 Le Mouvement national pour la libération de l’Azawad  (MNLA) qui réclament  l’indépendance de leur région qui comprend   Kidal, Tombouctou et Gao.

-  d’autre part un mouvement  religieux

 l’Ansar Dine  qui est  dirigé par le touareg  Iyad ag Ghali qui veut instaurer  une république islamique avec l’application  strict  de la charia

**

2013  Opération Serval

Cette opération est lancée par la France  en janvier 2013 .

dans le but d’arrêter l’avancée des forces djihadistes en direction de Bamako , de  sécuriser la capitale du Mali et de permettre au pays de recouvrer son intégrité territoriale

En aout 2014  Tombouctou , Gao et Kidal semblent pacifiés 

L’opération Serval est remplacée par l’ opération Barkhane  en Aout 2014

Cliquez ICI

** 

2014 Opération Barkhane

3 000 hommes sont mobilisés

car si les djihadistes ont été chassés des principales villes du nord telles que Tombouctou et Gao, le manque de sécurité sur les routes et dans l’immense espace désertique au nord du pays empêche la reprise économique.

On constate même une recrudescence des combats  

Cliquez ICI

**

2015

un accord de paix est signé mais semble très fragile

Cliquez ICI

**

2016

 Bilan

Au temps de l’opération Serval, les populations se sentaient vraiment en très grande sécurité. On ne sent pas vraiment la présence de Barkhane comme on sentait Serval

Roland Marchal chercheur au CNRS déclare 

Il ne faut pas se fier aux succès annoncés des opérations Serval et Barkhane qui lui a succédé.

L’activité des groupes djihadistes perdure en dépit des annonces de victoires […] Ce qui se passe au Mali est très inquiétant. On voit comme un sursaut des groupes djihadistes, non plus sur les frontières, mais dans le centre et le sud du pays

« Alors qu’on a des détachements français présents à Tessalit (nord du Mali), les enseignants ne sont toujours pas de retour dans les écoles. Et Bamako vit très bien comme ça. Le gouvernement et le président font de beaux et grands discours mais la présence et la légitimité de l’État font toujours autant défaut« ,

**

Le gouverneur de la région du Ouaddaï, au Tchad ,le général Abadi Saïr Fadoul, craint l’arrivée de l’organisation État islamique (EI) :

« Chassés de Syrte, en Libye, les islamistes vont déferler sur le sud. Ils vont se replier en direction du Mali, du Niger et du Tchad »

Cliquez ICI

**

 2017

Le 20 septembre :Deux attaques ont frappé le nord du Mali , l’une à Kidal, contre les Casques bleus de la Minusma, l’autre à Ménaka, contre la Garde nationale malienne

**

octobre 2017

il faut absolument aider  le « G5 sahel » qui va prendre le relais 

Le Mali reçoit donc plusieurs appareils aériens de combats et de transports de troupes. . des hélicoptère de combat Mi35, de fabrications russes… des hélicoptères Puma, acquis auprès du fabricant Airbus…

Cliquez ICI

Laisser un commentaire