Maroc : L’éducation

Azzedine Laraki

en 1981  Laraki  est nommé ministre de l’éducation nationale avec le soutien du parti de l’Istiqal.

C’est la cata !

Il interdit tous les cours de philosophie. s’attaque aux cours de sociologie.

et annonce l’instauration de cours d’études islamiques obligatoires.

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L’arabisation

Toutes les matières sont arabisés, 

l’arabisation et l’islamisation du système éducatif public  sont ainsi  achevés en 1989 .

Le français reste conservé  seulement  pour enseigner  les matières scientifiques dans les écoles techniques et professionnelles et les Universités

les conséquences néfastes ne se font pas attendre

.Suite à cette arabisation le Maroc aurait perdu plusieurs points de croissance économique

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La chartre nationale de l’éducation

En 1999, le gouvernement réagit enfin

et se lance dans un vaste programme de réforme

en adoptant une  nouvelle Charte nationale de l’éducation 

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La décennie de l’éducation

La période 2000-2009 devient « décennie de l’éducation ».

avec l’aide de la Banque mondiale et d’autres organismes multilatéraux.

En 2006  Mohammed VI décide de créer le Conseil supérieur de l’enseignement.

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En 2013

Kamel Braham  coordinateur pour le secteur du développement humain à la Banque mondiale déclare

« Le Maroc a obtenu des résultats importants en termes d’accès à l’éducation, mais il doit poursuivre ses efforts afin de garantir l’égalité des chances, surtout pour les filles et les communautés rurales, et d’améliorer la qualité des apprentissages »

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Car malgré les efforts importants déployés, l’ analphabétisme persiste au Maroc. Dans les zones rurales et pour les femmes, le problème est encore plus inquiétant. Selon un rapport du  Haut commissariat au plan en 2014, environ 53 % des femmes marocaines sont analphabètes 

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il y a beaucoup de sur-diplômés mais ils sont mal formés

 « Même pour des tout-petits postes, il n’est pas certain que ces diplômés-chômeurs aient les compétences minimales: trop de fautes, et une façon de raisonner qui entraînerait automatiquement une forte baisse du niveau de l’administration. Pourtant, ils sont là, sur-diplômés et sous-formés. La question essentielle est de savoir par quelle aberration, par quelle négligence de tous leurs devoirs, leurs professeurs les ont poussés d’une classe à l’autre sans jamais se soucier de leur niveau scolaire réel? Bien sûr, on peut incriminer la fraude aux examens, mais la fraude ne fonctionne pas pendant toute une scolarité, pendant 15 ans d’affilée! »( Nadiah Salah dans le quotidien l’Economiste )

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« Peu d’emplois à haute valeur ajoutée « décents » sont créés dans les pays du Maghreb pour absorber la main-d’œuvre qualifiée. Par conséquent, les rendements de l’éducation et la productivité de la main-d’œuvre sont faibles (..) En essayant d’élargir l’accès à l’éducation, les écoles du Maghreb ont parfois sacrifié la qualité au profit de la quantité. Les compétences de base des étudiants n’atteignent pas encore un niveau assez élevé pour leur permettre de soutenir la concurrence dans un marché ouvert et mondialisé (Banque africaine de développement)

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c’est pourquoi avec l’aide de la France

L’Université Euro-Méditerranéenne de Fès (UEMF) est créé en novembre 2012 

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