Lettre de saint Jacques (4, 13-17) : Vous n’êtes qu’un peu de brume

Bien-aimés, vous autres, maintenant, vous dites : « Aujourd’hui ou demain nous irons dans telle ou telle ville, nous y passerons l’année, nous ferons du commerce et nous gagnerons de l’argent », alors que vous ne savez même pas ce que sera votre vie demain ! Vous n’êtes qu’un peu de brume, qui paraît un instant puis disparaît. Vous devriez dire au contraire : « Si le Seigneur le veut bien, nous serons en vie et nous ferons ceci ou cela. » Et voilà que vous mettez votre fierté dans vos vantardises. Toute fierté de ce genre est mauvaise ! Être en mesure de faire le bien et ne pas le faire, c’est un péché.

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 Qu’est ce qui compte  vraiment dans la vie  ?

nous irons dans telle ou telle ville, nous ferons du commerce  nous gagnerons de l’argent »,

les voyages , le commerce ,l’argent 

tout cela passe !

« vanité des vanités ,tout n’est que vanité » 

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vous ne savez même pas ce que sera votre vie demain !

On sait rien sur notre avenir

sur le temps qu’il nous reste à vivre  

« 70 ans en fait le compte .. 80 est un exploit »  

 

Jacques-2

Vous n’êtes qu’un peu de brume, qui paraît un instant puis disparaît.

Saint Jacques dans son épitre  insiste en accumulant les images

le riche  passera comme la  fleur des prés……la fleur est tombée et sa belle apparence a disparu (1,11) 

…  comme les vagues de la mer

Votre richesse est pourrie, vos vêtements rongés des vers ;votre or et votre argent rouillent … (5,2)

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Faire  le Bien

 Être en mesure de faire le bien et ne pas le faire, c’est un péché.

Tenir sa langue

Voyez  les bateaux : si grands soient-ils et si rudes les vents qui les poussent, on les mène avec un tout petit gouvernail là où veut aller celui qui tient la barre.  De même, la langue est un petit membre et se vante de grands effets. .. Mais la langue, nul homme ne peut la dompter : fléau fluctuant, plein d’un poison mortel ! (3,4…)

Aidez les pauvres  

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Ecoutez la parole et l’accomplir

Si quelqu’un écoute la parole et ne la réalise pas, il ressemble à un homme qui observe dans un miroir le visage qu’il a de naissance : Il s’est observé, il est parti, il a tout de suite oublié de quoi il avait l’air.(1,23)

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