Tanella Boni : Ecrivaine ivoirienne

née à Abidjan en Côte d’Ivoire ,Tanella Boni  enseigne la philosophie  à l’université de Cocody

entre  1991 et 1997 elle fut présidente de l’Association des écrivains de Côte d’Ivoire

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Elle assiste aux « rencontres artistiques de l’Afrique et du Nord »  à Lille en l’an 2000

Pour la huitième fois,ces rencontres étaient organisées à Lille par l’Association Arts et Médias d’Afrique. A cette occasion, éditeurs et journalistes, libraires et opérateurs culturels, ainsi qu’une cinquantaine d’écrivains francophones, anglophones se sont rencontrés

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Les  écrivains africains sont toujours  sous le choc des drames que vivent les Africains

le génocide au Rwanda  

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Les guerres en Sierra leone

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le troubles en côte d’ivoire  

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A propos de cette  rencontre Tanella Boni écrit !!

Public et journalistes n’hésitent pas à nous la poser, parfois de manière impromptue : « pourquoi écrivez-vous ?  » Ecrire pour sauver la part d’humanité en péril dans le monde. Ecrire parce qu’il s’agit de défendre la vie contre la mort ambiante. Les écrivains africains n’ont que les mots pour dire et témoigner. Ils n’ont pas d’autres armes.

l’écrivain avance sous le soleil ou dans l’ombre. .. Parfois il ne sait pas où il va…. il se met en marge du commun des mortels pour mieux dire la condition humaine. Or, aujourd’hui, la condition humaine est en danger. L’humanité de l’homme, de la femme et de l’enfant est remise en question par mille atrocités, mille crimes commis, souvent collectivement, pour assouvir quelque passion humaine, trop humaine : la soif du pouvoir qui met à mal la démocratie recherchée, la haine de l’autre (proche ou lointain), les désirs du ventre…

. Ainsi, pouvons-nous lutter contre l’oubli du mal, ce que l’homme est capable de faire à son semblable, qu’il considérait, l’instant d’avant, comme son enfant, son frère, sa soeur, sa femme, son mari, son ami, son voisin, son père ou sa mère. Ne jamais oublier le mal qui entache le lien de l’humain à l’humain. Oui, après le Rwanda, il est encore possible d’écrire, même si nous devons inventer des mots neufs pour dire l’innommable…

Là où il est question des liens entre humains.

 Là où le bien et le mal s’affrontent. Là où la dignité humaine est à l’honneur et où la bonté du coeur pourrait être un des rares remèdes capables de guérir les plaies de l’humanité. Mais comment sauver l’humanité à mains nues, rien qu’avec des mots ? Toute la question est là…

Aujourd’hui plus que jamais, s’impose à nous l’impérieux devoir « d’écrire dans l’odeur de la mort »

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Que vivent les femmes d’Afrique. 

En 2008 Tanella Bono publie un essai sur les femmes

L’Afrique vit aujourd’hui entre pauvreté et richesse, archaïsme et modernité, désespoir et vitalité. Aucun autre continent ne juxtapose aussi intensément les contraires, mêlant les méfaits et les bienfaits de la mondialisation aux conflits politiques et aux mutations intellectuelles. Dans cette évolution extraordinaire et mal connue, les femmes d’Afrique tiennent un rôle décisif.

Elles sont en effet victimes d’une domination masculine omniprésente, qui les réduit souvent au silence, les enferme dans les lieux traditionnels – le marché, la cuisine, la maternité – et perpétue les mutilations sexuelles, comme l’excision ou le repassage des seins.

En même temps, elles inventent tous les jours des initiatives nouvelles, commerciales, citoyennes, solidaires. Elles prennent la parole, s’organisent et s’entraident. Elles créent peut-être, sans même le savoir, le visage du monde de demain. 

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