Miriam Tlali, (1933-2017) : Femme de lettres en afrique du sud
Miriam Tlali fut la première femme de lettres sud-africaine ; Elle fut reconnue dés son premier roman « Entre 2 mondes »
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Entre 2 mondes
Le monde de l’apartheid
un monde divisé ,déchiré, inhumain
la ségrégation en tout temps ,en tout lieu
« dans les toilettes, les restaurants, les wagons, les bus, les piscines et autres endroits publiques
Le contrôle continuel dans les villes «blanches» entravait le travail des hommes et des femmes noires et troublait en permanence leur vie familiale
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Miriam publie ce livre en 1979,
évidemment il est aussitôt censuré
et on change le titre «Muriel at Metropolitan
Je suis retourné à ma maison d’allumettes à Soweto, je me suis enfermé dans ma petite chambre et j’ai pleuré… Cinq chapitres entiers avaient été enlevés; aussi des paragraphes, des phrases et des phrases. C’était pour le moins dévastateur.
Il a été réédité en 2004 par le titre qu’elle avait préféré dès le départ, «Between Two Worlds».
. Quarante-cinq éditions différentes du roman ont été publiées entre 1975 et 2005, avec des traductions en trois langues.
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Soweto
Miriam vit à Soweto
Là est son âme
Là elle reviendra tout le long de sa vie
elle publie donc de nombreux textes sur la vie de Soweto
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Amandla (1980 )
Ce roman retrace la vie d’un leader étudiant, Pholoso,. lors des émeutes qui eurent lieu à Soweto en 1976
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Tatli parle des femmes qui hésitent à s’engager dans le combat, car elles sont sans cesse harcelées sexuellement chaque fois qu’elles se déplacent à Soweto.
De plus les jeunes femmes activistes en détention, sont souvent violées
c’est le prix à payer pour notre libération. Nous devons nous battre dur et nous libérer, sinon ces choses nous arriveront toujours.
Taltli encourage donc les femmes à combattre à la fois le régime de l’apartheid et l’oppression sexiste qui engendre le viol et les abus sexuels.
Le roman est fortement marqué par l’idéologie de Steve Biko « Black Conciousness »
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Mihloti
En 1984,Miriam Tlali publie un recueil de nouvelles, d’interviews et d’essais dans « Mihloti » qui veut dire « larmes
En 1989 elle complète ses récits avec ‘Soweto Stories», un recueil de nouvelles principalement sur la vie des femmes de Soweto
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Staffrider
C’est le titre d’un magazine auquel collabore souvent Miriam Tatli
Un magazine ravageur, souvent censuré
Le mot « staffrider » et un mélange d’argot qui servait à designer les jeunes noirs qui voyageaient assis sur le toits surpeuplés des trains de banlieue .auquel est ajouté un terme qui voudrait dire « Casse cou »
Avec ce nom nous faisons allusion aux libertés que nous voulions que le magazine prenne avec le système de censure.
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J’ai fait un rêve
Miriam a un cœur
sensible , romantique
elle voudrait tant un monde meilleur
Elle aussi rêve
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Elle se révèle dans un texte profondément mélancolique écrit au bord du lac de klipvoordam
et en profite pour citer longuement un chanteur de Gospel Brook Benton
Si vous croyez que Dieu est mort ,regardez autour de vous
moi, je regarde la mer et je réalise qu’aucun homme jamais ne pourra la drainer..
Qui d’autre que Lui pourrait éclairer chaque cité chaque ville ,des rayons de la lune et du soleil ?
Si vous croyez que Dieu est mort ,c’est que vous n’avez pas regardé autour de vous .. ;
Regardez la mer,
Regarder les arbres
Vous entendrez la brise
Regardez vous les uns les autres
(Des femmes écrivent l’Afrique, tome 2,edt Harmattan p 504)
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Miriam a été interviewé en décembre 2014
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Elle est décédée en 2017
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