Nega Mezlekia :les années de terreur en Ethiopie

Nega Mezlekia ,né en 1958  ,raconte  dans son livre intitulé , « dans le ventre d’une hyène »(Actes sud )la vie en Ethiopie  au cours  de sa jeunesse

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Nega Mezlekia était un Amhara

Ceux-ci sont près de 20 millions  (plus de 25 % de la population éthiopienne) et constituent le second groupe ethno-linguistique du pays dans le recensement de 2007 après les Oromos

La grande majorité des Amharas sont des chrétiens orthodoxes

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Cependant Naga ,bien qu’Amhara  vécut sa jeunesse chez les Oromos

C’est à une poignée d’Amharas dispersés comme papa qu’il incombait d’ »amhariser » les Oromos pour qu’ils puissent à leur tour « ahmariser » leurs cousins les somalis de l’Ogadem (p 142)

Quand la révolution éclata papa occupait le poste de gouverneur de Kebri Dehar à 500 km de Jjiga …les révolutionnaires  sans tenir de procès ni poser de questions l’exécuta (p 143)

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Au cours de cette période troublée

dans un pays occupé par les Somalis et les Oromos

a qui un  Amhara pouvait il se confier ?

Mon meilleur ami et moi décidâmes de nous engager du cotés des insurgés du sud est , le mouvement de libération de l’Ogaden  parce que nous avions un ennemi commun la junte et que le front exerçait ses activités prés de Jijiga .Nous avions à peine dix-huit ans (p 160)

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mais voici que la république de Somalie décida d’attaquer  l’Ethiopie pour reprendre l’Ogadem

…nous ne voulions pas alors  soutenir ce qui était manifestement  une tentative de la somalie d’annexer une partie du territoire de notre’ pays .Nous avions beau ne pas être d’accord avec la junte notre engagement envers la nation somalienne ne servait à rien (p 188)

La Somalie revendiquait les territoires somaliens de l’Ethiopie,  du Kenya et de Djibouti depuis son accession en 1960 au rang des états modernes ( p 193)

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En 1977 Jijiga étant assiégé par les somaliens , la famille de Mezlekia décide donc de partir en exode vers Harar 

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La terreur rouge

Au cours des sept mois où la terreur rouge battit son plein, tous les criminels passibles d’une peine d’ emprisonnement finirent devant le peloton d’exécution .Lorsque le vrombissement du hachoir à viande se tut enfin ,quelques 100.000opposants politiques étaient passés de vie à trépas ( p295)

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Nega  arriva quand même à passer entre les mailles du filet

il avait rejoint l’université d’Addis-Abeba

et par un extraordinaire effet du hasard obtient une bourse pour aller étudier à l’étranger  

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