Achille Mbembe : Sortir de la nuit
En 2010 Achille Mbembe publie son livre « Sortir de la grande nuit. Essai sur l’Afrique décolonisée »
Dans un premier ,chapitre il donne un bref aperçu sur sa jeunesse et ses études au Cameroun et ailleurs
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Théologie de la libération
je mis la main, presque par hasard sur un livre du théologien péruvien Gustav Gutierrez intitulé « théologie de la libération »;Le péruvien m’aida à repenser le christianisme comme mémoire et langage de l’insoumission,..récit de la mort et la résurrection d’un homme né à Bethleem et crucifié ,au Golgotha par la puissance publique ; Il m’aida aussi à le concevoir comme un récit critique des potentats et des autorités ,une poétique sociale ,un songe subversif ,l’actuation d’un langage sur le sens de la vie. Ddavantage encore il me fit comprendre que l’au-delà de la mort mérite d’être pensé en soi comme préalable à toute habitation du monde historique (p 35)
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Son héros Um Nyobe
Il se souvient aussi que très vite on a voulu oublier les véritables héros
qui ont lutté pour obtenir l’indépendance
comme Ruben UM Nyobe qui fit tué avec ses amis dans la maquis en Septembre 1958 (p 38)
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mon pays sacrifiait ainsi l’idée d’une liberté pour laquelle on a lutté à celle d’une indépendance que le maître , dans sa magnanimité a bien voulu octroyé à son ex-esclave (p 40)
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Il quitte ensuite le Cameroun pour continuer ses études
En France
Par rapport à Paris et à la France je me suis toujours considéré comme quelqu’un de passage ,en route pour un ailleurs …mais en même temps je suis devenu un habitant, un héritier …de sa culture savante … Des archives du savoir et de la pensée humaine se sont ouverte à moi .Je les ai dévoré au point que je me conçois comme un legitime ayant droit de ce patrimoine (p44)
A New-york
tout la bas semblait inviter à l’ouverture au large à ce qui doit venir…..le grouillement des peuples , des races et des humanités ..,le bariolage des couleurs et des sons …..pour la première fois dans ma vie je pouvais entendre distinctement la clameur des mondes dont parle le poète Senghor p 45
En Afrique du sud
Presque 10 ans après l’ abolition du racisme institutionnel ,une sorte de puanteur émanait encore ,, insidieuse p 47
depuis le découverte des mines de diamants et d’or, des étrangers sont venus en Afrique du sud ,de partout
les frontière réelles de l’Afrique du sud s’étend du cap au Katanga (p 49)
Du coup, les noirs sud africains se retrouvent pour la première fois face non plus à leurs oppresseurs d’autrefois mais à d’autres migrants venus d’autres pays d’Afrique…(pour la plupart mieux éduqués qu’eux et habitués de ne rien attendre de l’Etat (p 51)
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