Dieudonné Niangouna, (né en 1976) auteur dramatique congolais
Dieudonné Niangouna
est un auteur dramatique, metteur en scène et acteur,né à Brazzaville en 1976.
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Il fait du théâtre
il en veut !
il le dit
il le crie
il faut bouger !
un théâtre pour les africains, joué dans les rues
un théâtre original
un vrai théâtre africain
comme celui de Sony Labou Tansi qui est son modèle
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Dans ce but il crée une compagnie intitulé « les bruits de la rue »
En 2009 ,il s’en explique lors du festival d’Avignon en présentant sa pièce « les inepties volantes »
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Jouer l’Afrique
en 2017 ,il écrit un article publié sous la direction de Alain Mabanckou dans le recueil « penser et écrire l’Afrique aujourd’hui « (p 188 et ss)
Faire du théâtre bien sûr : mais pas comme en occident…il faut connaître ces théâtres pour savoir les quitter afin de créer son acte à soi ( p 189)
pour faire du théâtre en Afrique .. il faut boxer ,boxer la langue pour y inscrire sa marque …prendre des sentiers pas battus …lutter contre les théâtres bien- pensants et certifiés conformes … ne jamais choisir la facilité …Etre en laboratoire incessamment; ….Boxer boxer …la situation
C’est du Derrida tout cela ;Il faut dé-penser
Il faut combattre avec les mots
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le théâtre s’en va en guerre
le théâtre d’aujourd’hui n’est pas une utopie. Il n’est pas non plus un chant de lamentation généré par le pessimisme ambiant des Afriques qui déchantent…C’est un champ de bataille pendant la bataille ;Nous sommes en train de traverser une épisode très décisive !
Il est plus qu’urgent d’inventer son propre théâtre ; Décoloniser les esprits..Dépigmenter les gestes pour un théâtre qui n’ a jamais été (p192)
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l’ Afrique ne peut plus se satisfaire à chaque fois de n être vue et entendue que dans son ventre continental …d’où la grande force des dramaturgie de la diaspora dont Koffi Khahule(p193)
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j’ai créé un festival international de Théatre à Brazzaville en 2003 :Le festival Mantsina sur scéne
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il faut aussi boxer.. boxer.. faire la guerre pour être connu internationalement ……Nous vivons les affres de cette guerre avec l’absence des noirs aux Molières, aux Oscars, à la direction des centres dramatiques nationaux, dans les grands festivals comme le festival d’Avignon …..IL faut se bouger (p 195)
il faut se bouger !
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