Tchicaya u Tam’si : Pourquoi Dieu est il mort ?

Blessé en son âme, blessé en voyant la souffrance de son peuple Tchicaya  interroge souvent Dieu  

 

Pourquoi Dieu est il mort ?

J’avais mon sourire

j’avais mon front aussi large qu’un suaire

 pour  le baiser de ses lèvres..

à mon, front et  à mon cœur…

je voulus que ses deux mains

sur ma tête fussent mon toit étanche 

son baiser un second soleil

sa bouche une seconde porte

… a cause de la chair périssable

j’oublie l’esprit du vin qu’il chantait

(Art musical œuvres complètes ,1 Gallimard p261)

**

On croirait entendre le prophète Jérémie

« Dés que je trouvais tes paroles,…je les dévorais.
..Pourquoi maintenant  ma douleur est-elle devenue permanente,
ma blessure incurable, rebelle aux soins ?
Vraiment tu es devenu pour moi
comme une source trompeuse au débit capricieux.(jérémié 15,16)

**

ô lumière du pain de la cene

ô chaleur du vin de ce calice 

(p 272)

**

le bénitier a-t-il

 l’eau qu’il faut ?

Dieu a t il assez pleuré 

pour qu’il nous soit donné

la mer l’achéron ,le Golgotha

…quand d’autres auront  choisi

pour leur lune de miel

la faille dans le sourire

d’un bouddha exotique 

(p 302)

**

Pourquoi ne serions nous pas

 plus vrais que notre vie ?

le ciel nous est acquis

(p 304)

**   

Ceux qui sont venus

avaient sous leur narines

la croix  et la bannière

où l’on vit le Christ

accroupi  et somnolent

 sur les flammes du purgatoire

 et j’ oublie ; un vomitif

 dans les calices ,dans  chaque main !

…Vous êtes venus :

Etes vous sûr d’avoir vaincu ?

……je me rebelle.

.les noirs débarquent…

les flèches du rire !

d’abord le vin avant l’eau du baptême

 ou l’huile de la lampe ?

Est ce que je me trahis avec un tel programme

 tout issu du décalogue ,

(p 333 le ventre )

**

 (p 339) 

**

tu te souviens des verts pâturages (ps 23,2) -remarque

ca vous dégouterait des évangiles …ah ils

 sont impayables ces nègres : décrétez

qu’ils sont sans armes et les voila gospêlisant

 à s’en péter la luette de trémolos

douceâtre et vrombissants

never pass away bis ter bis ter  

(p 468)

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