Moussa konate : Une aube incertaine

Moussa Konaté à publié son roman « Une aube incertaine » en  1985 (edt  présence africaine)

**

Le récit  

Faran  est un polygame musulman qui règne en chef dans son village ; Ainsi ll marie d’office Wally à Bata qui tous les  deux sont traités comme des esclaves  ..le couple se sauve et se réfugie dans une mission catholique où Ils sont bien reçus,. Ils sont ,baptisés ,et s’appellent  désormais joseph et Antoinette …mais là ,ils sont exploités par un responsable chrétien Felix

Décu ,Joseph en devient fou  et s’alcoolise ; Quant à Antoinette elle est violée par Felix qui  a simultanément   2 fils

L’un avec sa femme légitime  est Pierre qui deviendra l’abbé Thiam

L’autre est Georges  ,dont la mère est Antoinette .

Georges et Antoinette sont  méprisés et rejetés de tous

Georges le mendiant  et  Pierre le prêtre sont donc demi frère , sans le savoir

**

Avenir des religions  

Peu importe l’histoire très émouvante

et triste à en  mourir

ce récit permet à l’auteur l’occasion  de comparer les 2 grandes religions musulmanes et catholiques

**

On est surpris de lire des pages comme celle ci

C’est la foi seule qui sauve ..la foi seule   ;Sans elle  tu ne trouveras jamais  le chemin qui mène à la lumière, à la paix de l’âme

Si tous les hommes se disaient  qu’il ya un être au-dessus d’eux ,que c’est Lui qui les a créés ,non pour le mal ,mais pour le bien ,ils ne connaitraient plus ces passions qui dévorent  les âmes ,ces jalousies , ces mesquineries ….Al ors  tu  comprendras et le monde te paraitra  plus clair et tu entreverras son aube radieuse  quand tous les hommes auront compris, enfin, que l’ Amour seul les sauvera et que cet Amour se trouve en Dieu  (p 115)

  **

Est ce le propre d’un catholique de chasser son semblable ,même si ce dernier est les symbole de la perdition ? Est-ce le propre d’un chrétien de terroriser des misérables qui ne sauraient  vivre si ce n’est de crédits  (p 117)

 

et quelle  tristesse..quel pessimisme …

quand Moussa Konate écrit

« quand les blancs sont partis … l’impôt ne disparut pas ,il se multiplia, les hopitaux  ne se multiplièrent pas ,ils disparurent ,le paysan n’eut pas son tracteur, il devint serf ….. (p 199)

** 

L’abbé vit que les musulmans se sont établis en  nombre auprès  de la mission  ,qu’on ne dédaigne plus les plaisirs  qu’on considérait  dans son enfance comme honteux … que les prostitués  étaient  nombreuses,  que les débits de boisson ont proliféré, que d’honorables père de famille musulmanes  vont s’enivrer après la prière du crépuscule, que les catholiques désabusés désertent la chapelle.. ;( p200)

 

Laisser un commentaire