Togo : Etienne Eyadéma Gnassingbé, (1935 -2005)
Etienne Eyadema fut président du Togo pendant 38 ans
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En 1954. il avait été recruté dans l’armée française et envoyé en Indochine puis en Algérie,
en 1962 il rentre au Togo en en tant que soldat et non pas avec le grade de sergent comme il l’a prétendu
ce qui ne l’empêchera pas de convoiter le pouvoir dès son retour au pays
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Les coups d’État
Le premier président du Togo Sylvanus Olympio refuse d’incorporer dans la gendarmerie togolaise les soldats de retour au pays,
il aurait dit « qu’il n’entendait pas incorporer ceux qui avaient combattu les combattants de la liberté avec les colons »
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En janvier 1963, Sylvanus Olympio, est assassiné
Etienne Gnassibé revendiquera plus tard cet assassinat.
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En 1965 Eyadema rejoint l’armée togolaise, et devient chef d’état-major des armées avec le grade de lieutenant-colonel.
En 1967 il renverse Nicolas Grunitzky le second président de la République et prend le pouvoir.
Depuis lors il reste au pouvoir et gère le pays avec une poigne de fer jusqu’ à sa mort
avec ,bien souvent l’aide de la France
qui se réjouit d’avoir un tel individu pour faire régner l’ordre dans son pays
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Les émeutes
Evidemment ce ne fut pas toujours de tout repos
en septembre 1986 des graves émeutes ont lieu
sans doute orchestrées par l’étranger, en particulier par Sankara du Burkina et le capitaine, Rawlings du Ghana
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en 1990 de nouvelles grèves et manifestations secouent le pays.
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La conférence nationale souveraine
En avril 1991 Gnassingbé Eyadéma est obligé d’instaurer le multipartisme, à la suite des pressions du président français François Mitterrand.
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Peine perdue ,les espoirs sont déçus
En décembre 1991, à Lomé, les chars tirent sur les bureaux du chef de gouvernement. Gnassingbé Eyadéma récupère alors toutes ses prérogatives rejette tous les acquis majeurs de la Conséquence Nationale Souveraine.
et accentue sa stratégie de la terreur.
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Septembre 1992 Il fait adopter une nouvelle Constitution
en Novembre commence une grève générale de plusieurs mois pour obtenir la neutralité politique de l’armée.
Le 25 Janvier 1993 la police tire sur une manifestation de l’opposition à Lomé : au moins 16 morts
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La purge ethnique
Le 25 mars 1993, une attaque est lancée contre la résidence officielle de Gnassingbé Eyadéma. Il s’ensuivit une véritable purge ethnique
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le peuple a compris
il se tient désormais à carreau
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Eyadema meurt d’une crise cardiaque en 2005
La succession
il est remplacé par son fils qui continue à régner en maître jusqu’à ce jour
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