Felwine Sarr : Dahij
Qui donc est Feldwine Sarr ?
Un musulman ?
un soufi peut être ?
en tous les cas, un croyant ouvert au pluralisme
comme son ami Souleymane Diagne ,lui aussi Sénégalais
ou comme Eboussi Boulaga ou Mudimbe
anciens séminaristes catholiques
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Centre d’étude des religions
Feldwine Sarr a créé un Centre d’études des religions, à la faculté des sciences humaines de son université.
. La religion est censée éclairer, libérer les âmes. Est-ce qu’elle le fait? Est-ce que les propositions qui nous sont faites ne sont pas des propositions d’asservissements, d’obscurcissement?
L’art de bien vivre se conjugue à l’art de bien disparaître. Ainsi, on se pose la question du sens de son existence, de ses actions et de la valeur que l’on donne aux choses. Il ne s’agit pas d’une forme de goût pour la mort. Je dirais plutôt que ces interrogations ont, chez moi, pour but de fonder une éthique immanente née de ma propre expérience et de tenter de traverser le temps qui nous est imparti, et dont on ne connaît pas la durée, de la meilleure façon qui soit.
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Il aborde les problèmes religieux dans 2 livres
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Dahij
publié en 2009
Ce livre est préfacé par Souleymane Bachir Diagne,
«Ce livre est un jihad. Une guerre intérieure. Un jihad pour sortir de soi-même, de ma race, de mon sexe, de ma religion, de mes déterminations. Un jihad pour aller vers moi-même. C’est un désir de naissance, donc de mort. Exister par ma volonté de vie,
Ce livre, c’est le mot qui déborde. Celui que je ne contiens plus. Celui que n’étouffent pas mes préoccupations quotidiennes. Ce mot qui résiste au trajet du tram, à la journée de travail, à la prose quotidienne, aux vicissitudes quotidiennes. Écrire comme par débordement, comme par excès. Ce mot qui survit. Ce qui résiste à l’assignation au temps social, à la confiscation du présent, à la dilapidation du temps, à la résignation, à la fatigue, à l’abdication, à la mort lente.
. Ce n’est pas non plus une confession, car il n’y a rien à avouer. C’est un combat spirituel. Pas celui que mènent les anachorètes ni les ascètes. Il ne vise pas à libérer l’âme du corps, l’esprit de la chair. Il est tentative de « posséder la vérité dans une âme et un corps ».
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Les méditations
publié en 2012
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