Mudimbe V.Y écrivain philosophe congolais né en 1941

 

Avant tout philosophe

Cliquez ICI

Mudimbe  a écrit aussi des romans

 en 1973  « entre les eaux »

Cliquez ICI 

en 1976  « le bel immonde »

Cliquez ICI 

 

puis il s’investit davantage  en portant des jugements sur l’Afrique 

en 1979  « l’écart » 

Cliquez ICI 

 

sur la religion

Cliquez ICI

**

Voici ce qu’en dit en l’an 2000 Justin Kalulu  Bisanswa,  dans les « cahiers d’études africaine N° 160

   Le public lettré ne se prive pas d’adjectifs (rebelle, juste, novateur, insaisissable, abscons, etc.) pour dire son propre malaise à porter jugement et valeur sur l’œuvre de Mudimbe, laquelle a toujours suscité deux attitudes de lecture extrêmes :

d’une part, un engouement sans bornes ; de l’autre, un rejet sans appel.

Il n’est pas de ces écrivains qui inspirent un intérêt moyen :

 on l’idolâtre jalousement comme son écrivain fétiche,

ou on démissionne devant l’exigence du flux de son verbe et de la rigueur de son épistémologie.

 

La fiction et la réalité sont comme confondues. Même le fait d’avoir enlevé l’habit de moine, tout en continuant à réagir, dans ses réflexes, jusque dans sa coiffure même, comme bénédictin — selon ce qu’il dit lui-même dans son autobiographie –, participe de cette fable, ressassée à l’envi par lui-même et par des analystes qui se limitent à constater son occidentalisation.

 

Je récapitule : une enfance esseulée et passée tôt dans des couvents,

 une vocation sacerdotale et monacale avortée,

 une brillante carrière professionnelle dans un nouveau monde,

un admirateur infatigable de l’Antiquité classique,

et donc, dit-on, un Africain aliéné,

 et, pour couronner le tout, une œuvre diversifiée qui rend l’auteur inclassable et qui captive pour ses promesses.

 

C’est, avec d’autres termes, le scénario que l’on entend et lit sur lui au gré des rencontres scientifiques et des lectures. La légende est à ce prix, et il faut avouer que Mudimbe ne réussit pas mal. Mais sur quel Mudimbe s’arrête-t-on : le philologue, l’écrivain, le sociologue, le philosophe, l’anthropologue, l’apprenti peintre ? (Justin Kalulu  Bisanswa, cahier d’etudes africaine N° 160

 

 

Laisser un commentaire