La lettre aux Hébreux (1, 1-6)
À bien des reprises et de bien des manières, Dieu, dans le passé, a parlé à nos pères par les prophètes ; mais à la fin, en ces jours où nous sommes, il nous a parlé par son Fils qu’il a établi héritier de toutes choses et par qui il a créé les mondes. Rayonnement de la gloire de Dieu, expression parfaite de son être, le Fils, qui porte l’univers par sa parole puissante, après avoir accompli la purification des péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les hauteurs des cieux ; et il est devenu bien supérieur aux anges, dans la mesure même où il a reçu en héritage un nom si différent du leur. En effet, Dieu déclara-t-il jamais à un ange : Tu es mon Fils, moi, aujourd’hui, je t’ai engendré ? Ou bien encore : Moi, je serai pour lui un père, et lui sera pour moi un fils ? À l’inverse, au moment d’introduire le Premier-né dans le monde à venir, il dit : Que se prosternent devant lui tous les anges de Dieu.
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L’auteur de la lettre
Cette lettre a sans doute été écrite par un disciple de Paul après la chute de Jérusalem
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Les Hébreux
Ce sont des prêtres du temple de Jérusalem devenus chrétiens ,qui se sont réfugiés à Alexandrie après la destruction du temple ,en Egypte où les juifs étaient appelés « Hébreux » à l’époque de Moïse
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Le temple
Dieu, dans le passé, a parlé à nos pères par les prophètes ;
Le temple c’est du passé
c’est fini !
Le saint des saints a été détruit
et avec lui les chérubins qui protégeaient l’arche d’alliance
dorénavant c’est la nouvelle alliance
Jésus
L’auteur commence donc sa lettre avec une litanie sublime en l‘honneur de Jésus
Rayonnement de la gloire de Dieu,
plus glorieux que le Saint des Saint
expression parfaite de son être,
Dieu lui même
le Fils, qui porte l’univers par sa parole puissante
le verbe créateur
le verbe de vie
après avoir accompli la purification des péchés,
le sauveur
s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les hauteurs des cieux ; et il est devenu bien supérieur aux anges,
bien supérieur aux chérubins du Saint des saints
En effet, Dieu déclara-t-il jamais à un ange : Tu es mon Fils, moi, aujourd’hui, je t’ai engendré ?
: Moi, je serai pour lui un père, et lui sera pour moi un fils ?
Non plus Yahvé « celui qui est »
mais un père !
non plus le « mystére » tremendum et fascinans
mais l’amour !
… Que se prosternent devant lui tous les anges de Dieu.
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