A .Waberi :Aux Etat Unis d’Afrique
Regrets en pensant au passé glorieux de l’Afrique
une histoire méconnue
et même celle des contemporains méprisés
Mamadou Diouf ,Thomas Sankara …n’ont jamais eu les faveurs des grands turbans de ce monde (p 16)
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Souvenirs
Se souvenir en écrivant ses souvenirs dans des carnets de moleskine comme Aimé Césaire ,Chéri Samba ,Jean Michel Basquiat…Tu couches tes impressions tes souvenirs ,tes coups de gueules, de griffes ou de blues (p 21)
L’histoire de Lucy ,l’ancêtre commun conservé au musée d’Addis-Abeba (p23)
L’épopée de Chaka zulu ….
la roue tourne ..que restera t il des temps anciens (p 24)
L’empereur Kankan Moussa
Tombouctou
Les obélisques d’Aksoum ,vieilles de plus de 1700 ans , édifiées sous le règne du roi Ezana
« la flute de Dieu » tant aimée par les Éthiopiens (p56)
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Les rêves de papa
Il rêve le papa
il rêve à des états Unis d’Afrique qui dominerait le monde
un monde renversé
où les derniers seront les premiers
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Dans ce monde nouveau
l’ homme d’ Afrique s’est senti très vite sûr de lui. Il s’est vu sur cette terre comme un être supérieur inégalable car séparé des autres peuples et des autres races par une vastitude sans bornes. Il a mis sur pied une échelle de valeurs ou sont trône est au sommet ,les autres ,les indignes, les barbares ,les primitifs ,les païens, presque toujours blancs sont ravalés au rang des parias (p52)
il se moque évidemment
On croirait lire Sami Tchak
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Tandis qu’en Occident tout n’est que misère
les normands en guerre avec les bretons Tout était bon pour déterrer la hache du guerre , le statut du mont saint Michel ,le partage des puits et des zones de pâturage ,la concurrence des clochers ou la bataille de la sardine … (p90)
Ce sont des rêves
Ce ne sont pas des « caucassiens »qui doivent se réfugier en Afrique mais bien des Africains qui échouent sur les plages européennes
on a retrouvé dans la poche d’un mort une lettre
Ce devait être un fin lettré, poète ou philosophe à mille lieues du stéréotype de l’immigrant nu, féroce et sauvage (p 94)
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C’est un rêve maintenant ta Maman (l’Afrique ) est mourante (p 45)
Elle n’attend plus rien ni remède ni miracles .Des hôpitaux, elle a tout connue ,les perfusion de sang la viande bouillie ,les murs blancs..La médecine est incapable d’alimenter les braise du désir de vivre ,les projections de soi, les flèches de l’imagination au travail.. .les milles et une façon d’être un humain parmi les siens (p 68)
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Oubliées nos femmes à la peau ébènes ,acajou , amande ,chocolat ou terre de sienne reniées la houle des hanches ,la poitrine généreuse ,les cuisses rembourrées, les cambrures affolantes(p 69..)
oubliées les fameuses amazones qui se pavanaient à la cour de Behanzin (p 70)
et maintenant à Tadjourah des fans fervents illuminés à la vue des stars anorexiques (p 72)
Ta mère une femme d’âge mûre, aux hanches larges ,amatrice de musique classique et de philologie somali ..
l’inévitable déchéance..
Ton père ,ce petit vieux qui relit les mêmes auteurs ( Nuruddin Farah, Chinua Acheb ou Emmanuel Dongala (p87)
Le blues
ta mère n’était pas ta mère ,et toi pas encore toi. Tu n’étais même pas un caillot de sang ,même pas une goutte de sperme …Tu n’étais rien ;Que dalle. Nada. Nothing (p 84)
Qu’est ce qui a présidé à ta naissance ?Pourquoi toi ? Comment ?Qui ? Quoi ?, Tu déroules le même chapelet d’angoisse (p 118)
Toi qui pense que la vie est un courant d’air..Toi qui soutient que la vraie vie c’est un filet d’eau entre les rives matricielle et mortuaire
Allons éveille toi au lieu de te regarder le nombril…tu te vois comme une huitre creuse, invisible
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