A .Waberi : Un bon guide pour visiter Djibouti

Dans son roman « Transit »  A.Waberi nous donne un aperçu sur  la ville de Djibouti et de ses environs 

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Le quartier de Balbala

le bidonville du coin !

 le pinceau lumineux du phare  de Balbala vous montrera la route  pendant la nuit ..

..vous vous engouffrerez dans votre concession ..,il y aura certainement  des quantités de gens qui dorment  déjà    gigotant sur des nattes étroites  … enroulés sur eux mêmes comme des labradors… vous vous étendrez  sur votre lit   …un lit réduit qui a des ressorts usés et qui  tient davantage du hamac que du tatami, un sommier épais  comme un feuille  de cigarette….votre volonté déclinera comme une chandelle ,muscles en déssaroi, échine en bouillie p 106

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La place Rimbaud

les tireurs de chariot qu’on peut voir place Rimbaud …On dit qu’ils font tout pour ne pas nous écrabouiller comme des coquilles d’œufs ,a moins de les surprendre par malchance ,mais là ,ils se contentent  de vous gifler  ce qui risque de vous rendre illico dans l’autre monde  (p111)

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La place Menelik et le palmier de zinc

le palmier de la ville offre un peu d’ombre aux uniformes blancs qui titubent place Menelik à midi p 101

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Le théâtre  des salines

ce théâtre avec ses travées ,sa scène presque carrée ,son gradin qui donne sur le port ,son allure d’amphithéâtre   ..on y projetait des fils de Laurel et Hardy ,les aventures de Charlie  Chaplin …On y éduquait aussi les enfants  du peuple délaissés par la république  (p 82)

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Le lac Abbé

Les nomades nous évitent les cours boueux ,..,les eaux putrides comme celles du lac Abbé, ce lac au couleurs de sulfate de cuivre

Apres les fortes pluies le sol autour du lac se ramollissait  et livrait des animaux  (petits crocodiles ,oiseaux  poissons ) parfaitement conservés depuis plus de 8000 ans dans la saumure de la vase

 Vous aurez  une petite idée  des sortilèges que recèle cette contrée où l’homme n’est pas né d’Adam mais de la petite Lucy…   .Ces paysage oasiens provoquent toujours chez nous de longues heures méditatives que n’aurait pas renié Charles de Foucault  …Ces pierres disent le destin (p 115)

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