Zanzibar depuis l’indépendance
En 1964 ,un groupe armé de quelques centaines de paramilitaires dirigés par John Okello originaire de l’île de Pemba renverse le sultan
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Abeid Karume
A la tête désormais de Zanzibar , karume décide avec Nyerere de se réunir avec le Tanganyika pour fonder la République unie de Tanzanie
Nyerere en est le président et Karume assure la vice-présidence.
Zanzibar conserve un gouvernement indépendant mais cède à l’union les affaires régaliennes telle la défense ur ,les affaires étrangères ou les douanes (p130 )
Les citations sont prises dans la revue Politique Africaine N%121 de mars 2011)
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Karume fut un homme apprécié, excellent organisateur
Certes les hommes de zanzibar auraient bien voulu rester indépendants mais Karume sait bien qu’ils ont besoin du continent pour vivre
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mais tout n’ira pas pour le mieux à zanzibar au cours des années qui vont suivre
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Sous le régime autoritaire du président Karume entre 1964 et 1972 les populations arabes et indiennes, mais aussi comoriennes assimilées à des groupes étrangers ont été la cible d’attaques xénophobes ; De même le message officiel de laïcité était sous le slogan « Ne mélangez pas religion et politique » et la sécularisation partielle de l’espace politique se sont accommodés du développement des liens privilégies entre l’Etat et l’Eglise catholique (p 80)
Tensions entre chrétiens et musulmans
les divisions religieuses entre chrétiens et musulmans sont avivées lors des débats sur la légitimité du maintien d’une justice musulmane rendue par les tribunaux cadiaux dans un état laïque ,mais aussi lorsque l’etat semi autonome de Zanzibar à 95% musulman met en avant ses particularités religieuses et demande son attachement à l’organisation de le conférence islamique (p 79)
Tensions entre les anciens esclaves et les arabes
d’un coté le parti nationaliste de Zanzibar (ZNP) prônait un nationalisme insulaire inscrit dans une culture swahili musulmane et métissée ,mais était réticente à reconnaître les droits politiques des descendants d’esclaves ou des travailleurs africains ; Dans l’autre côte l’Afrosahirazi party (l’ASP) ,le parti au pouvoir appelait les populations indigènes des iles ,les Shirazis ,et les nouveaux arrivants issus du continent à se libérer de ce au’ils appelaient « le joug du sultanat »( p129)
Tensions, a partir de 1992 entre les marchands indopakistanais et arabes qui favorisent la nouvelle économie et les africains restés fidèles à Nyerere
les élections de 1995, 2000 et 2005 se sont déroulés dans la violence …. en 2005 plus de 30 morts et des centaines de blessés (p 128)
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