République Centre Africaine : Un nouveau gouvernement en mars 2019
Accord de Khartoum
le 6 fevrier 2019 ,un nouvel accord de paix entre gouvernement centrafricain et 14 groupes armés a été signé à Khartoum,
en présence du président centrafricain Faustin-Archange Touadera et de celui du pays hôte, le Soudanais Omar el-Béchir, ainsi que du président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat.
le président du Tchad n’était pas là
c’est étonnant !
N’est il pas très impliqué avec les groupes armés ?
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Cet accord est le huitième signé depuis le début de la crise marquée par le renversement en mars 2013 du président François Bozizé.
Cet accord reste en partie secret car les questions abordées sont trop délicates concernant le partage du pouvoir, l’intégration des ex-rebelles dans les corps de défense et de sécurité.
Déjà le plus célèbre rebelle Abdoulaye Miskine menace d’asphyxier la capitale Bangui.si l’accord n’est pas respecté
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Le nouveau gouvernement
Selon cet accord, le président Touadéra a désigné le 23 mars 2019 un nouveau gouvernement,avec des membres des groupes armées sans sans toutefois leur confier des ministères régaliens
38 ministres au total
ce qui est pléthorique
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Abdoulaye Miskine, du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC), implanté dans le nord-ouest du pays.Il devient ministre de la Modernisation de l’administration et de l’innovation du service public.
Un ministre vient Mouvement patriotique pour la Centrafrique (MPC)
Un autre du groupe l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC),
Ces deux groupes sont issus de l’ex-coalition à majorité musulmane de la Séléka
Un autre est issu des rangs du Mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice (MLCJ), un petit groupe implanté dans le nord.
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Deux ministres anti-balaka emportent des postes stratégiques
le DR (Démobilisation Réinsertion et Rapatriement), est attribué à Maxime Mokrom, leader d’une des branches anti-balaka.
le poste de l’Elevage, lié à la question sensible de la transhumance, revient à Souleima Daouda de l’UPC.
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selon Bernard Doudou
Peut-on maintenant de façon sereine s’occuper des attentes et préoccupations du peuple ? Faut-il encore un autre round de négociations dans une autre capitale pour ramener définitivement la paix tant recherchée ?
Doit-on continuer à faire la volonté des groupes armés au détriment des préoccupations du peuple ?
En d’autres termes, suffit-il de bloquer militairement un corridor routier pour espérer un poste ministériel ?
Quelle est la morale des épisodes du gouvernement Ngrebada 1 et 2 ? Par ailleurs, les ministres des groupes armés non conventionnels et de l’opposition auront-ils les mains libres pour former leur cabinet et implémenter leur vision politique ? Avec cette configuration gouvernementale, peut-on affirmer que le cycle de tueries de paisibles citoyens va arrêter ?
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