Le terrorisme dans la région des « 3 frontières » Niger-Mali-Burkina Faso

Au Burkina

Entre le 31 mars et le 2 avril 2019 , soixante-deux personnes ont été tuées lors d’attaques djihadistes suivies d’affrontements inter communautaires à Arbinda, dans le nord du Burkina Faso. Les attaques redoublent dans ce pays frontalier du Mali, longtemps épargné

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200 attentats depuis 2016

En partie imputable à la détérioration progressive de la sécurité depuis le soulèvement populaire contre  Blaise Compaoré en 2014,…. .Compaoré avait en effet conclu des accords avec divers groupes djihadistes pour les amadouer  

 Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi)  y a perpétré certaines des attaques les plus meurtrières, notamment l’attentat contre un restaurant et un hôtel très fréquentés par les Occidentaux dans la capitale Ouagadougou, en janvier 2016 ;Il y a eu 30 morts

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Attaque contre les écoles

Les menaces contre le système éducatif, commencées en 2016, se sont aggravées et étendues sur le pays depuis plusieurs mois.

«Si tu fais l’école du Blanc, tu iras en enfer». Ces menaces sont celles proférées par des terroristes aux enseignants et élèves du Burkina Faso, où près de 1 150 établissements scolaires ont été contraints de fermer. 5 000 enseignants obligés de fuir leurs salles de classe, 1 540 000 élèves empêchés d’aller à l’école et au moins deux enseignants tués.

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Au Niger

Depuis 2012 le Niger fait face à des attaques terroristes dans la plupart de ses régions. 

Le Niger subit les exactions sur trois fronts

- les groupes armés qui contrôlent le sud de la Libye depuis le renversement en 2011 de Kadhafi,ou faisant allégeance  à l’EI comme al Sahroui

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_ des groupes terroristes proches d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), d’Ansar Dine et d’autres mouvements basés dans le nord du Mali,

- le groupe terroriste Boko Haram logé au Nigeria depuis 2009 qui sème la terreur dans la région de Diffa (extrême sud-est).

A cela est venu s’ajouter depuis près d’un an un nouveau foyer d’insécurité dans l’extrême sud-ouest du pays, au niveau de la région des « 3 frontières » (Niger-Mali-Burkina Faso) entretenu par d’autres groupes djihadistes qui mettent en péril la sécurité des personnes et des biens.

Une nouvelle attaque a été perpétrée, le 26 mars 2019 , dans la région de Diffa, au Niger. Douze civils ont été tués dans le village de Nguigmi, à plus d’une centaine de kilomètres de Diffa, en direction du lac Tchad. Deux femmes kamikazes ont actionné leur charge alors qu’au même moment des hommes armés s’en prenaient à un autre quartier de cette localité.

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Barkhane

Pour faire face à cette nouvelle situation, l’état-major français installe un nouveau camp à 150 kilomètres de celui de Gao, à la sortie de Gossi, dans la région de Gourma, afin de lancer des opérations jusqu’à la frontière du  Burkina fasa

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Le Mali

Au Mali, plus de 10 000 personnes ont manifesté ce vendredi 5 avril 2019 . Les revendications sont larges : depuis la fin de l’été, enseignants, médecins, magistrats ou cheminots multiplient les grèves. Mais c’est surtout la dégradation sécuritaire qui était au cœur des préoccupations. À l’appel des leaders religieux rejoints par une partie de l’opposition, les manifestants ont également réclamé la démission du gouvernement ainsi que le départ des forces militaires internationales présentes dans le pays.

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 Le massacre d’Ogossagou, où au moins 157 villageois ont été assassinés le 23 mars dernier, est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase

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Mali était bien ! Le Mali était tolérant ! Le Mali était beau ! Et maintenant, tout le monde souffre. Même quand tu dis bonjour à quelqu’un, il te fait la bagarre parce que le cœur est serré ! Les militaires meurent, les civils meurent », a déclaré une femme qui manifestait à Bamako contre l’insécurité

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