BurkinaFaso : Boubakar Doukouré président de ISESCO

Boubakar Doukouré ,selon un article écrit  par Mara Vitale dans les « cahiers d’études africaines » n°206-207 en 2012 …les citations sont en italiques 

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 Boubakary Doukouré est sans doute l’une des autorités spirituelles les plus importantes et les plus influentes du paysage religieux et sociopolitique du Burkina. Arabisant, proche conseiller du président, membre fondateur de la Fédération des associations islamiques du Burkina (fFaib , et président, depuis 2006, du Conseil exécutif de l’isesco

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Soninké d’origine sénégalaise , est né dans une famille tijânî hamawi.  Il recoit une formation juridique en Arabie Saoudite ; De retour  en Haute-Volta dans les années 1980, Boubakary a été tout de suite reconnu par les talibés (fidèles) comme le vrai leader de la zâwiya.

 Cependant il se détache de la tradition soufie et prêche un islam plus orthodoxe.

il a dû donc  concilier la religiosité « populaire » de ses fidèles avec orthodoxie religieuse chère aux pays du Moyen-Orient.

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Ittihad Islami (Union de l’islam).

Dans les années 1980 Doukouré fonde sa propre association, la Ittihad Islami (Union de l’islam).

il veut  transmettre aux fidèles un message positif et fédérateur  ce qui lui accroit  sa popularité.

Grâce à cette ambition unificatrice il reçoit dés le départ  l’appui financier et politique des États arabes et des ONG islamiques

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Le social

Il ouvre un institut franco-arabe (Al Elmi), un lycée privé (Ridwane), le Centre universitaire polyvalent du Burkina (cupb), ’une radio (Radio Ridwane pour le développement), ainsi que d’autres importantes structures à usage commercial.

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Enseignement

il insiste  surtout sur l’application du message coranique dans la vie quotidienne,

À l’occasion du dernier Mouloud, par exemple, le titre de son allocution était « Islam et protection de la santé », consacrée à l’importance du soin corporel en islam.

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Un islam africain

 son but est  de libérer l’islam de la forte connotation culturelle arabe dont il est imprégné, et ensuite de l’inscrire dans le contexte culturel africain, en préservant cependant la « pureté » du message.

 Il faut cependant reconnaître que la réalisation d’un « islam africain » reste pour le moment encore difficile, car l’influence du monde arabe en Afrique devient de plus en plus importante : il ne faut pas oublier que la plupart des intellectuels musulmans burkinabè sont formés dans les universités arabes les plus renommées, et que le poids des financements provenant des pays du Golfe joue évidemment un rôle prépondérant dans l’orientation des fidèles.

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Président de l’ISESCO  

Boubakar Doukouré est  devenu  le président du Conseil exécutif de l’Organisation islamique pour l’éducation, la culture, la science et la communication (ISESCO) basé à Rabat au Maroc, les 27 et 28 novembre 2012 lors de sa 33ème session

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 Là encore il se prononce sur les dérives et l’intolérance

« Prétendre travailler au nom de l’islam et tuer les autres est un paradoxe effarant »

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