Burundi : La situation économique depuis 2015
D’après des dossiers publiés par « crisisgroup sur internet
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Depuis 2015
Outre les opposants, des ruraux, des étudiants des hommes d’affaires et une bonne partie de l’élite économique et politique ont quitté le pays. Environ un tiers des journalistes vit désormais à l’étranger
En 2017 ,456 personnes ont été tuées, 283 torturées et 2 338 ont fait l’objet d’arrestations arbitraires en 2017,.
Les prix
En 2018 ,les burundais se battent quotidiennement pour faire vivre leur famille dans l’un des pays les plus pauvres du monde.
Les pénuries de première nécessité comme le sucre , l’électricité, …la bière font maintenant partie du quotidien des Burundais.
Le manque de carburant est même devenu chronique. Une semaine sur deux, les stations d’essence ne sont pas suffisamment approvisionnées.
le prix des tickets de bus ont doublé.
le prix du poisson a triplé.
les livraisons d’engrais n’arrivent pas à temps
la hausse du prix des produits alimentaires est vertiginesue (21,9 pour cent en septembre 2017 par rapport à septembre 2016).
les agriculteurs et les commerçants sont en difficulté
le pouvoir d’achat des fonctionnaires diminue
Pour survivre, de nombreux Burundais doivent chercher un second emploi, ou pratiquer la petite corruption
4,6 millions de Burundais sont en situation d’insécurité alimentaire (sur une population de 10 millions de personnes) et un demi-million ont besoin d’aide alimentaire d’urgence. Dans la capitale Bujumbura, le nombre d’enfants souffrant de malnutrition sévère a doublé entre octobre et décembre 2015.
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Les services
les deux politiques sociales phares du gouvernement depuis 2005, à savoir la gratuité de l’école primaire et des soins pour les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes, sont directement menacées.
L’éducation
Souvent ,les enseignants ne reçoivent pas leurs salaires
de nombreux établissements ont drastiquement réduit la distribution de nourriture aux élèves.
Les responsables d’établissement doivent demander des contributions aux parents d’élèves pour combler le déficit de leur budget
tous les frais d’études ont augmenté
Des étudiants de l’UB et de l’Ecole nationale supérieure ont tenté en mars-avril 2017 d’organiser un mouvement de protestation..Plusieurs d’entre eux ont été arrêtés et accusés de préparer des mouvements insurrectionnels.
Le Burundi a aussi souffert d’une fuite des cerveaux, de nombreux individus qualifiés ayant quitté le pays
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La santé
. A la suite des violences de 2015, 101 médecins ont quitté le pays
En 2017 le compte plus qu’environ 500 médecins en fonction.
Actuellement, sur les 18 570 professionnels de santé, , 40 pour cent du personnel est non qualifié.
Le système public d’approvisionnement en médicaments est perturbé
Quelque 56 pour cent des enfants souffrent de malnutrition chronique et le taux de prévalence du paludisme chez les enfants atteint 38 pour cent.
Des difficultés propres aux zones de conflit apparaissent :
restriction de l’accès humanitaire dans les quartiers contestataires, enfants traumatisés, augmentation des cas de viol, notamment.
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La débrouille
Cette débrouille va parfois jusqu’à la corruption et au vol, comme le reconnaissent des petits fonctionnaires.
Des enseignants acceptent des pots-de-vin de la part de parents d’élèves
des chauffeurs de l’adminaistrtaion vendent du carburant
L’avidité des policiers s’accentue…..
En 2018 ler gouvernement impute les difficultés du pays à des personnalités tutsi (telles que le président rwandais Paul Kagame ou l’ancien président burundais Pierre Buyoya) en association avec d’autres acteurs (la Commission d’enquête des Nations unies, l’Union européenne, la Cour pénale internationale et l’UA) qui dénoncent les abus du gouvernement. Le clivage est de plus en plus dépeint en termes religieux : entre un président de droit divin et les machinations machiavéliques de ses ennemis.
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Les bailleurs de fonds
les principaux bailleurs du pays, ont retiré leur soutien budgétaire direct au gouvernement début 2016.
en 2018 l’UE a réduit son aide au Burundi, mais elle continue de soutenir des actions dans les secteurs essentiels (santé, nutrition, accès à l’énergie en milieu rural).
Le gouvernement burundais essaye de nouer de nouveaux partenariats avec la Chine, la Turquie et la Russie.
En manque d’argent le gouvernement a introduit de nouvelles taxes et « contributions » publiques obligatoires,
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