Discours de Macron à Ouagadougou : Les jeunes africains

Dés le début de son discours ,le président Macron s’adresse à la jeunesse

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Les jeunes

Votre génération a une responsabilité immense, celle de devoir le plus rapidement possible relever ces défis tous ensemble

c’est en vous que réside une partie de la solution. La solution ne viendra pas de l’extérieur, mais elle ne viendra pas non plus du statu quo ou des vieilles habitudes.

 La démographie, avec 450 millions de jeunes à insérer sur le marché du travail en Afrique d’ici 2050 ;l’urbanisation puisque l’Afrique sera dans quelques années le continent des mégalopoles ; et enfin la démocratie,  ces combats…qui restent les combats d’une grande partie de la jeunesse africaine

il faut changer , partager…être mobile

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La mobilité

La mobilité, c’est d’abord celle des étudiants,

elle est nécessaire

 .Elle  nourrit les échanges entre nos pays,

et je veux que la France vous accueille mieux, …qu’elle offre des places et des formations dans les filières qui correspondent à vos besoins,

Nous devons repenser cette mobilité  Je vois trop souvent des jeunes Africains qui viennent étudier pour rester en France, ça n’est pas une bonne voie, ça n’est pas une bonne méthode, et la France, dans la durée, ne peut pas les accueillir.

Ceux qui ne retournent pas chez eux …ne font pas bénéficier l’Afrique de ce qu’ils ont appris,

 

Un visa de longue durée

Pour permette cette mobilité ,en toute liberté ,ils pourront obtenir  un visa de « circulation de longue durée », qui  leur  permettra des allers retours choisis, et organisés

 les partenariats

Je veux  multiplier les partenariats, les échanges, les formations croisées, les doubles diplômes, qui répondront à vos attentes, et qui nous permettront mutuellement de mieux apprendre l’un de l’autre.

 Si l’Ecole Polytechnique lance des partenariats en Côte d’Ivoire, d’autres écoles, d’autres écoles françaises, d’autres universités peuvent aussi le faire,…

 J’appelle donc les universités et les écoles françaises de commerce, d’ingénieurs, de management à ne pas perdre davantage de temps et à venir à votre rencontre pour développer ces parcours croisés auxquels aspirent nos deux jeunesses.

 .Et l’objectif c’est de pouvoir accéder aux mêmes manuels, aux mêmes contenus à Lyon, à Bordeaux, à Bobo-Dioulasso où à Ouagadougou. La mobilité ce ne sont pas seulement les études c’est une circulation plus large, une circulation croisée, la circulation choisie des talents.

 C’est pourquoi je souhaite que la France puisse accueillir 1000 nouveaux talents africains chaque année dans le domaine de la création d’entreprises, dans la recherche, dans l’innovation dans la culture, dans le sport.

pour qu’ensuite ils puissent revenir, démultiplier leurs efforts,  leur réussite …. avec le visa qui permet cette liberté de mobilité              

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