Ibn Arabi : Le voyage du Coran

Dans son livre « le dévoilement des effets du voyage » Ibn Arabi nous explique comment Dieu se dévoile dans chaque sourate du coran ….comme il s’est dévoilé à Mohammed lors de la nuit du destin

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«C’est Nous qui l’avons fait descendre dans la Nuit du destin ...» (97: 1),

 «C’est Nous qui l’avons fait descendre dans une nuit bénie» (44: 3):

 ..il s’agit du Coran incomparable «dans la Nuit du destin»;

..Ce voyage ne cesse jamais, tant que les langues récitent le Coran intérieurement et à voix haute.

..Il descend ensuite sur toi de façon fragmentée, à partir de toi-même, en ôtant le bandeau qui t’empêche de voir

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« Tu étais  distrait  de cela ,mais nous t’avons ôtè ton bandeau et ta vue aujourd’hui est perçante (50,22)

…le Coran voyage sans cesse vers le cœur de ceux qui le retiennent

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Le voyage nocturne

« Gloire à celui qui a fait voyager de nuit son serviteur de la Mosquée sacrée à la Mosquée très éloignée dont nous avons béni l’enceinte, et ceci pour lui montrer certains de nos Signes. Dieu est celui qui entend et qui voit parfaitement. » (17,1 ), .

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Dieu fit que ce voyage s’accomplit de nuit pour confirmer le Prophète dans son élection à la station de l’amour, car Il le prit comme ami intime la nuit est le moment le plus cher aux amants parce qu’ils s’y réunissent et que la rencontre seul-à-seul avec le bien-aimé se réalise la nuit

 La Révélation fut un entretien nocturne puisque le voyage se passa de nuit. Or de toutes les formes de séances, l’entretien nocturne est la plus élevée car elle est isolement dans l’isolement, lieu de familiarité, de rapprochement et d’élection.

 Quant aux signes vus par le Prophète,

 Le cœur intérieur (fu’âd) est le cœur du cœur; comme le cœur a sa vision, le cœur intérieur a la sienne. La vision du cœur peut être atteinte de cécité quand elle quitte Dieu en Lui préférant autrui après qu’Il l’eut rapprochée de Lui:

 «[Ce ne sont pas les regards qui sont aveugles, mais les cœurs qui sont dans les poitrines» (22: 46)

  Et il n’est pas donné à tout un chacun de voir ces signes.

Ce voyage a pour résultat la contemplation de ce dont nous avons parlé: l’absence de l’absence.  

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