Ibn Dawoud (868-909) :le livre de la fleur
d’après le livre de Massignon « la passion de Hallaj » tome 1
Juriste à Bagdad, Ibn Dawoud est l’auteur de la première fatwa qui entraînera la condamnation et l’exécution de Mansour al Hallaj
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A 7 ans il connaissait le coran en entier
A 10 ans il connaissait les poètes arabes classiques
A 16 ans à la mort de son père en 270 ,il prit la tête du rite Zahirite et eut plus tard jusqu’à 400 élèves (p 406)
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Le livre de la fleur
Il est l’auteur de plusieurs livres dont le Kitâb az-Zahra (Livre de la Fleur) qui traite de l’amour en général
L’amour des arabes
dans le désert
la rude vue du désert est un noviciat de la pauvreté qui prédispose la race arabe à une manière d’aimer « paroxystique » forts dissociable, assez anti communautaire ..…p 306 )
L’amour courtois
Il parle de « l’amour courtois » pour l’âme « sœur » qui a pour symbole ce parfum consacré à l’adoration et que de toute antiquité le Yemen a toujours fourni aux temples (Reine de Saba) (p 397)
cet amour courtois venu du Yemen serait à l’origine de « l’amour courtois » de nos chevaliers du moyen âge qui ont appris à respecter leurs Dames… Notre Dame
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Un uranien ?
Dawud était il un homosexuel ,un uranien ?
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Ils étaient nombreux à Bagdad
Hallaj en a observé deux inséparables à côte d’une mosquée
Les voici donc unis, le désiré avec le désirant
et séparés : Le conjoint d’avec le conjouissant
et appariés ,ces deux pareils dans une seule pensée
Qui les a fait sombrer dans l’eau trouble d’une conscience double ( p 400)
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dans son livre Dawud leur consacre des chapitres
Nous sommes restés tout deux ,cette nuit en arrière des tentes de notre tribu..et nous nous sommes anuités, immobiles, tandis que l’ombre tombait ,puis la rosée ,sous un manteau du yemen ,plein de parfum
écartant à la pensée de Dieu ,loin de nous la folle ardeur de la jeunesse ,lorsque nos cœurs en nous se prenait à battre et nous sommes revenus ,abreuvés de chastes retenus ,ayant à peine calmé la soif de l’âme entre nos lèvres (p405)
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« Douces sont les lueurs des éclairs à l’amant esseulé et désirant….
Douces les étincelles des brasiers à l’amant exténué et exalté ….
Familiers sont à tout amant passionnés les cris du chameau égarés…. (p 401)
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Evidemment on est loin du langage de l’amour divin d’Hallaj
et Ibn Dawoud ne pouvait pas aimer Hallaj .
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