Hallaj le voyageur

les citations sont prises dans livre de Massignon « la passion de Hallaj tome 1

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A la Mecque

Hallaj  fait plusieurs voyages à la Mecque dont le premier  en 270-272

Hallaj a déjà des révélations et il ose les noter et les rendre publique

Makki le lui reproche  car ces révélations doivent rester privées  On ne doit pas distraire les croyants  en publiant un « nouveau coran » (p157)

Quoi! C’est sur lui, parmi nous, qu’on aurait fait descendre le Rappel [le Coran]?»(Cor38, 6l)

Hallaj aurait alors dit 

Malheureux  tu as usé ta vie a construire ta demeure intérieure  ,quand te décderas tu à te conduire dans l’unité divine  ( p 162)

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En perse

Ispahan

qui est déjà  une très grande ville  avait  une réputation suspect  car elle était anti-arabe…Hallaj  a du mal à se faire comprendre car  il ne parlait  pas le persan  (p 211)  

Qom

Cette ville qui se trouvait à un carrefour de routes importantes  est  déjà chiiste. C’est là que se forme  l’orthodoxie immanite officielle (p 212)

Nichapur 

était un centre intellectuel et économique et était plutôt  une ville sunnite 

Au cours de ces voyages Hallaj aurait rencontré le grand médecin Razi

Aux Indes

Al-Hallaj part ensuite aux Indes où il aurait appris la magie et les tours de prestidigitation…Il se rend jusqu’aux frontières de la Chine

Retour à Bagdad

Il revint enfin à Bagdad pour s’y fixer

bâtir sa maison  et installer sa femme avec son jeune fils  Hamed  sur la rive droite du tigre

il s’adresse de préférence au peuple  dans les marchés ,à la porte des mosquées avec  des discours  improvisé ,a la fois raisonnés, spontanés ,dialectiques,acétique  et vibrant…il continuait à prêcher la contrition et à pratiquer une vie renoncée , mais il lui fallait annoncer  pardessus tout la joie de l’union divine et la crier  (p 321)

 Il est suspecté aussi bien par les sunnites que par les chiites pour ses idées mystiques (recherche de l’amour divin et de l’union de l’âme et de Dieu) et son influence sur les foules.

Hallaj sera faussement accusé d’avoir participé à la  révolote des Zanj, mais sa condamnation proprement dite résulte du fait qu’il avait proclamé publiquement « Je suis la Vérité (Dieu) » (« Ana al haqq « 

 

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