Daniel (5, 1-28) : Le festin de Balthasar

En ces jours-là, le roi Balthazar donna un somptueux festin pour les grands du royaume au nombre de mille, et il se mit à boire du vin en leur présence. Excité par le vin, il fit apporter les vases d’or et d’argent que son père Nabucodonosor avait enlevés au temple de Jérusalem ; il voulait y boire, avec ses grands, ses épouses et ses concubines. On apporta donc les vases d’or enlevés du temple, de la maison de Dieu à Jérusalem, et le roi, ses grands, ses épouses et ses concubines s’en servirent pour boire. Après avoir bu, ils entonnèrent la louange de leurs dieux d’or et d’argent, de bronze et de fer, de bois et de pierre. Soudain on vit apparaître, en face du candélabre, les doigts d’une main d’homme qui se mirent à écrire sur la paroi de la salle du banquet royal. Lorsque le roi vit cette main qui écrivait, il changea de couleur, son esprit se troubla, il fut pris de tremblement, et ses genoux s’entrechoquèrent. On fit venir Daniel devant le roi, et le roi lui dit : « Es-tu bien Daniel, l’un de ces déportés amenés de Juda par le roi mon père ? J’ai entendu dire qu’un esprit des dieux réside en toi, et qu’on trouve chez toi une clairvoyance, une intelligence et une sagesse extraordinaires. J’ai entendu dire aussi que tu es capable de donner des interprétations et de résoudre des questions difficiles. Si tu es capable de lire cette inscription et de me l’interpréter, tu seras revêtu de pourpre, tu porteras un collier d’or et tu seras le troisième personnage du royaume. » Daniel répondit au roi : « Garde tes cadeaux, et offre à d’autres tes présents ! Moi, je lirai au roi l’inscription et je lui en donnerai l’interprétation. Tu t’es élevé contre le Seigneur du ciel ; tu t’es fait apporter les vases de sa Maison, et vous y avez bu du vin, toi, les grands de ton royaume, tes épouses et tes concubines ; vous avez entonné la louange de vos dieux d’or et d’argent, de bronze et de fer, de bois et de pierre, ces dieux qui ne voient pas, qui n’entendent pas, qui ne savent rien. Mais tu n’as pas rendu gloire au Dieu qui tient dans sa main ton souffle et tous tes chemins. C’est pourquoi il a envoyé cette main et fait tracer cette inscription. En voici le texte : Mené, Mené, Teqèl, Ou-Pharsine. Et voici l’interprétation de ces mots : Mené (c’est-à-dire “compté”) : Dieu a compté les jours de ton règne et y a mis fin ; Teqèl (c’est-à-dire “pesé”) : tu as été pesé dans la balance, et tu as été trouvé trop léger ; Ou-Pharsine (c’est-à-dire “partagé”) : ton royaume a été partagé et donné aux Mèdes et aux Perses. »

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Le mal

En ces jours-là, le roi Balthazar donna un somptueux festin pour les grands du royaume au nombre de mille, et il se mit à boire du vin en leur présence  Excité par le vin, il fit apporter les vases d’or et d’argent que son père Nabucodonosor avait enlevés au temple de Jérusalem ; il voulait y boire, avec ses grands, ses épouses et ses concubines

Des orgies

des obscénités

une humanité dégradante

indigne des fils de Dieu

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On apporta donc les vases d’or enlevés du temple, de la maison de Dieu à Jérusalem, et le roi, ses grands, ses épouses et ses concubines s’en servirent pour boire. Après avoir bu, ils entonnèrent la louange de leurs dieux d’or et d’argent, de bronze et de fer, de bois et de pierre.

Des sacrilèges

le mépris des religions

le rejet de Dieu

la course aux idoles

(l’argent ,la puissance )

 

Dn-Balthazar

La main

Soudain on vit apparaître, en face du candélabre,

car Dieu ne cesse de nous éclairer prés du candélabre

les doigts d’une main d’homme qui se mirent à écrire sur la paroi de la salle du banquet royal.

car Dieu ne cesse de nous mettre engarde 

en nous envoyant des prophètes qui écrivent les Ecritures

Lorsque le roi vit cette main qui écrivait, il changea de couleur, son esprit se troubla, il fut pris de tremblement, et ses genoux s’entrechoquèrent

Dieu ne punit pas

mais il nous fait comprendre dans quel abime nous allons

et nous invite à nous convertir

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Le mépris de Dieu !

Tu t’es élevé contre le Seigneur du ciel ;tu t’es fait apporter les vases de sa Maison, et vous y avez bu du vin, avec  tes épouses et tes concubines

Le plus grave

ce n’est pas le vin

ce ne sont pas les concubines

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Vous avez entonné la louange de vos dieux d’or et d’argent, de bronze et de fer, de bois et de pierre , ces dieux qui ne voient pas, qui n’entendent pas, qui ne savent rien.

Le plus grave c’est le refus de Dieu  

et le choix des idoles  or et argent,  puissance et richesse

qui nous mènent à rien

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Tu n’as pas rendu gloire au Dieu qui tient dans sa main ton souffle et tous tes chemins.

Alors que c’est Dieu qui nous a tout donné

le souffle et la vie

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Le jugement

Balthasar reçoit la sentence 

comme nous mêmes la recevrons si  nous rejetons Dieu

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C’est pourquoi il a envoyé cette main et fait tracer cette inscription. En voici le texte : Mené, Mené, Teqèl, Ou-Pharsine. Et voici l’interprétation de ces mots :

Mené (c’est-à-dire “compté”) : Dieu a compté les jours de ton règne et y a mis fin ;

Dieu ne te rejette pas

C’est toi qui rejette Dieu 

alors tu ne seras plus compté parmi les siens

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Teqèl (c’est-à-dire “pesé”) : tu as été pesé dans la balance, et tu as été trouvé trop léger

Dieu ne te rejette pas

C’est toi qui rejette Dieu 

alors  tu ne pèseras plus lourd aux yeux de Dieu

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 Ou-Pharsine (c’est-à-dire “partagé”) : ton royaume a été partagé et donné aux Mèdes et aux Perses

 Dieu ne te rejette pas

C’est toi qui rejette Dieu

alors tu seras dans un désarroi complet  

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