Hichem Djaït : Ali et la bataille du chameau

 d’après le livre d’Hichem Djaït : « la grande discorde » aux  edt Gallimard

 

Après le meurtre d’Uthman  ,  Ali ne prit pas le pouvoir

 Ce fut la foule  qui le choisit spontanément..et non les compagnons  du prophète comme cela aurait du  être

Cependant la majorité s’est inclinée devant le fait accompli

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Cependant beaucoup voulurent  punir les meurtriers, avec à leurs tête  Aicha ,la mère des croyants et ses 2 acolytes Talha et Zubayr

Ils ne cherchaient pas à évincer Ali  mais à faire justice

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2 camps se formèrent

L’un  est à Bassora ou Aïcha s’était rendue après avoir quitte Médine ,malgré l’interdiction du prophète  

L’autre  qui est à Urfa  est très courtisé par Ali

Quant à Mu’awiya en Syrie il reste neutre et attendait la suite  des événements

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A Urfa

l’adhésion ne fait  pas l’unanimité

Abu Mussa  le gouverneur ne veut pas le guerre au nom de l’unité des musulmans

Il  était avec Ma’sud le grand initiateur au Coran  et un compagnon de premier plan

Il était   totalement opposé à Ali  et  pesait de tout son poids pour décourager les Kufiotes de s’engager dans ce qu’il considérait comme une « fitna » sourde et aveugle (p 204 )

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Les « récitants du coran «  si influents se  rangent quand même du coté d’Ali  car on les accuse du meurtre de Uthman

Al Hastar grand agitateur et organisateur de la ville  est devenu un chaud partisan d’Ali ( p199 )  

Les notables respectueux des autorités  suivent aussi  

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 A Bassora

on suit Aicha car elle est « la mère des croyants »

Mais on lui reproche d’avoir tué ceux qui auraient aider les meurtriers d’Uthman

Elle arrive quand même à rassembler une armée autour d’elle

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La bataille du chameau

Aïcha était assise  sur un palanquin bardé de fer posé sur le dos d’un chameau  :C’est le femme passive ,voilée aux regards,  qui ne se bat pas mais pour qui on se bat (p214 )

puis ce fut un massacre

quand le combat  se transforma en tuerie, on décida de chaque côté de couper les jarrets de la bête qui s’écroula .. le chameau atteint, tout s’arrêta et le palanquin fut mis de côte  (p 216)

Une catastrophe

Ali en est navré.

 Inch Allah !

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