Rabia al Adawiyya al Qaysiyya (713-801)

ou la sainte Marie Madeleine de Bassora

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Elle représente une figure majeure de la spiritualité soufie.

les soufis l’appelle  « la mère du bien 

Rabia est une ancienne esclave née à Bassorah

elle se convertie après avoir eu une vie plus que dissolue

Pire que Marie Madeleine

 

Madeleine  a vu le Christ en croix

Rabia  est enterrée au mont des oliviers

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Poète elle avait d’abord beaucoup écrit  sur l’maour humain

puis décue ,elle se tourne vers Dieu

 et insistera  avant tout

sur l’amour exclusif de Dieu

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Bien avant Hallaj

Bien avant tous les grands maîtres du soufisme,

elle a parlé de l’amour de Dieu

dans des poèmes  de feu

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Je T’aime

Puisses-Tu m’être doux, alors que la vie m’est amère !
Puisses-Tu être satisfait de moi, alors que les hommes sont furieux (contre moi).
Le précipice qui me sépare de Toi,

 puisse-t- il être comblé !
Tout me serait supportable,

si Tu daignais m’aimer !
Tout ce qui existe ici-bas

n’est que poussière sur poussière.

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Mon Dieu si je t’adore par crainte de Ton enfer,

 brûle moi dans ses flammes !
Et si je t’adore par convoitise de Ton paradis,

prive m’en !
Je ne t’adore que pour Toi car tu mérites l’adoration.

 

Ne me refuse pas la contemplation de Ta face impérissable !

Ô ma joie, mon désir,ô mon appui,
Tu es l’esprit du coeur, Tu es mon espoir,
Tu es mon confident, mon désir de Toi est mon viatique.
Sans Toi, ô ma vie, ô ma confiance,
Je ne serais jamais lancée dans l’immensité du pays.

 

Combien de grâce m’as tu donné ?
Combien de dons et de faveurs,pour moi!

 

Ton amour est mon but et mon délice
Tant que je vivrai, je ne m’éloignerai pas de Toi.

 

Mon repos, ô frères, est dans ma solitude,
Mon Aimé est toujours en ma présence.
Rien ne peut remplacer l’amour que j’ai pour Lui,

Ô médecin du coeur, Toi qui est tout mon désir,
Unis-moi à Toi d’un lien qui guérisse mon âme.
Ô ma joie,

 ô ma vie pour toujours!
En toi mon origine,

en Toi mon ivresse.

 

Qui a goûté, a connu.

Comment peux-tu décrire quelque chose,

quand en sa présence

tu es anéanti ? 

En son existence,

 tu es dissout ?

En sa contemplation,

tu es défait ?

 En sa pureté,

 tu es ivre ?

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