Abdelwahab Meddeb :le Djihad
Dans son livre “Sortir de la malédiction Abdelwahab Meddeb nous parle du djihad
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Le djihad
« la maladie de l’islam » va jusqu’à légitimer le crime (p 82)
le Djihad offensif n’ a été conçu par Muhamed que pour convertir les tribus
Au début le djihad n’était obligatoire que pour se défendre des agressions (p83)
Le djihad n’est attesté comme arme politique que d’une façon tout a fait exceptionnelle par les ismaélien, adepte du vieux de la montagne (p 84)
Selon les chiites, seul l’iman pouvait déclarer la guerre sainte
Or il est « occulté » ;Son absence suspend donc automatiquement le djihad (p85)
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Mohammed Abduh ((1849-1905)
et les oulemas réformistes du XIXé siecle ont nettement circoncis la question du jaihad à la seul défense en cas d’agression (p 86 )
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Abdud voulait neutraliser le djihad en invoquant les nécessités du temps présent ,désormais engagé dans la quête de la paix perpétuelle (p 104)
Nous n’avons qu’à encourager l’ijtihad, cette effort qui convie au législateur à partir en quête de solutions juridiques e adaptes aux principes de notre siecle (p87 )
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Le vers dans le fruit
Un jour Abdelwahab entra dans la mosquée de la médina de Fez
où une foule considérable chantait les louanges du Seigneur …la création ,la tendresse ,la miséricorde .
Cela dura 3 heure
il y reconnait la santé d’un islam populaire ,vernaculaire ,naturellement rebelle à l’uniformité théologique… loin, très loin des détonations qui déchoquent des innocents …
et puis subitement au milieu du chant il est question
de boucliers de lances, arcs traits ,butoirs, à mettre au service de la guerre conduite sur la voie de Dieu et au nom du prophète ( p 92 )
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Le sacrifice Abrahamique
je suis sûr que celui qui continue à célébrer le sacrifice abrahamique pour l’aîd kebir, ne peut évoluer
Comment ne pas penser que ce mémorial autour du sang versé incline au geste qui coupe le cou de l’homme ?Le manque de pudeur avec lequel a été diffusé la mise en scène de l’égorgement de l’ otage américaine ..procède il pas de l’accoutumance à ce rite célébré annuellement ? Nul doute pour moi, le temps de muter le sacrifice réel en un geste symbolique est venu (p 129)
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