le Synode des évêques d’Amazonie

Du 6 au 26 octobre 2019 s’est tenu à Rome  le synode des évêques d’Amazonie   

Cliquez ICI

  ‘Amazonie, également appelée Panamazonie, est un vaste territoire avec une population estimée à 33.600.000 habitants, dont 2 à 2,5 millions d’autochtones.

 L’eau, source de vie, a une riche signification symbolique. Dans la région amazonienne, le cycle de l’eau est l’axe de liaison. Il relie les écosystèmes, les cultures et le développement du territoire.

 Dans les cultures et les peuples autochtones, les pratiques anciennes et les explications mythiques coexistent avec les technologies et les défis modernes.

En plus des peuples indigènes, il existe un grand métissage produit de la rencontre et du mélange de peuples différents.

 La recherche de la vie en abondance des peuples indigènes amazoniens se concrétise dans ce qu’ils appellent le  » bien-vivre « , et qui se réalise pleinement dans les Béatitudes. Il s’agit de vivre en harmonie avec soi-même, avec la nature, avec les êtres humains et avec l’être suprême,

 **

Un eglise à l’écoute du cri de la terre et le cri des pauvres

 Mais l’Amazonie est aujourd’hui une beauté blessée et déformée, un lieu de douleur et de violence

l’appropriation et la privatisation de biens naturels, tels que l’eau ;

les concessions forestières illégales … les mégaprojets non durables (hydroélectricité, concessions forestières,…la pollution  et surtout, le changement climatique.

le  trafic de drogue, les groupes armés illégaux, alcoolisme, la violence contre les femmes, exploitation sexuelle, trafic et traite d’êtres humains, vente d’organes, tourisme sexuel, perte de la culture d’origine et de l’identité..

 La communauté scientifique, met en garde contre les risques de déforestation, .., mettant en danger la biodiversité et modifiant le cycle vital de l’eau pour la survie de la forêt tropicale.

 **

 la migration.

1) la migration liée à la mobilité de groupes autochtones sur leurs territoires de circulation traditionnelle, séparés par des frontières nationales et internationales.

2) le déplacement forcé de peuples indigènes, de paysans et de riverains expulsés de leurs territoires, et dont la destination finale tend à être celle des quartiers les plus pauvres et les plus urbanisés des villes.

3)  la migration interrégionale forcée et le phénomène des réfugiés contraints de quitter leur pays (entre autres, le Venezuela, Haïti, Cuba) qui doivent traverser l’Amazonie comme un couloir migratoire.

 **

. L’annonce du Christ s’est souvent faite en collusion avec les puissances qui exploitaient les ressources et opprimaient les populations. Aujourd’hui, l’Église a l’occasion historique de se différencier des nouvelles puissances colonisatrices en écoutant les peuples amazoniens afin d’exercer son activité prophétique de manière transparente.

 **

une conversion intégrale

Le cri de la terre et le cri des peuples amazoniens avec lesquels nous marchons nous appelle

 à une véritable conversion intégrale,

 à une vie simple et sobre,

 le tout nourri d’une spiritualité mystique à la manière de saint François d’Assise,

 une conversion pastorale

Cliquez ICI

une conversion culturelle

Cliquez ICI

une conversion écologique

Cliquez ICI

de nouveaux ministères 

 Cliquez ICI 

Laisser un commentaire