Lybie : Une guerre en procuration en janvier 2020

Une guerre en procuration entre les grandes puissance,au même titre qu’au Yémen entre l’arabie saoudite et le Yemen…Cette guerre a pour enjeux le gaz et le pétrole libyens, sur lesquels s’imbriquent des enjeux géopolitiques.

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les Forces en présence

Les Emirats arabes unis, l’Egypte et la Russie, fournissent argent, hommes et armements. au general Khalifa Haftar de l’ALN ( Armée nationale libyenne) (ANL)

Les mercenaires russes qui appuient l’offensive du maréchal Khalifa Haftar à Tripoli.  appartiennent vraisemblablement à la société privée Wagner, proche du Kremlin, déjà employée en Ukraine, en Syrie ou en Centrafrique.

Le gouvernement libyen a comptabilisé entre 600 et 800 hommes russes 

A plusieurs reprises, Moscou a nié toute implication directe dans le conflit.ne voulant pas s’affonter directement à la Turquie  son allié en Syrie    

Les mercenaires russes sont utilisés dans des unités de frappe d’élite».

 Les groupes privés américains, exécutent plutôt des missions de surveillance.

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le Qatar et la Turquie  soutiennent  le GNA ,(Le gouvernement d’union nationale) (GNA), établi à Tripoli et reconnu par la communauté internationale,

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Des vétérans syriens pour le GNA

Acculé par l’armée de Khalifa Haftar, dont les unités seraient proches du centre-ville de Tripoli, le GNA se ferait aider en revanche par des mercenaires venus de Syrie. Selon des services de renseignements occidentaux, ces mercenaires sont envoyés par la Turquie,

au moins 500 combattants syriens sont déjà en Libye.  1000 autres devraient être envoyés, à leur tour, vers la capitale libyenne.

D’autres informations soutiennent que des salafistes syriens grossissent aussi les rangs de l’ANL de Khalifa Haftar

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 Le Soudan

La majorité des mercenaires payés à prix d’or viennent surtout du Soudan et du Tchad voisins. Beaucoup d’entre eux se battent aux côtés du maréchal Khalifa Haftar, le commandant en chef de l’autoproclamée

Khartoum loue ses «paras» et  les deux camps opposés se les disputent

Le plus gros contingent, environ 1000 soldats, vient des Forces de soutien rapide soudanais (FSR) pour appuyer les troupes de Haftar. Il a été déployé en Libye, le 25 juillet 2019, par le général soudanais Mohammed Hamdan Daglo en personne.

Les experts de l’ONU affirment que ces combattants soudanais auraient été envoyés en Libye en vertu d’un contrat signé à Khartoum, le 7 mai 2019, entre le général Daglo, au nom du conseil militaire de transition du Soudan, et la société canadienne Dickens & Madson Inc.

car le soudan cherche des fonds  pour le Conseil de transition (soudanais) en échange d’une aide militaire» aux forces de Haftar, selon une copie du contrat annexée au rapport de l’ONU.

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.la communauté internationale

En l’abandonnant à son propre sort, la communauté internationale a carrément jeté le GNA dans les bras de la Turquie et du Qatar

 Les inquiétudes de Ghassan Salamé

Le chef de la médiation onusienne pour la Libye, Ghassan Salamé, a exprimé son inquiétude face à la «nette escalade» des «ingérences étrangères» dans la crise que traverse ce pays,

 A propos de l’embargo sur la livraison d’armes à la Libye décrété par l’Onu en 2011, et questionné sur l’«impuissance» du Conseil de sécurité à le faire respecter, M. Salamé a répondu : «Il n’y a pas que des acteurs régionaux qui violent cet embargo (sur les armes), il y a aussi des membres du Conseil de sécurité.» Z. C.

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