Christus vivit .(ch 8) La vocation

La vocation inclut l’appel à la vie, l’appel à l’amitié avec lui, l’appel à la sainteté, …

Elle place notre vie face à Dieu qui nous aime,

car rien dans notre vie n’est le fruit d’un chaos privé de sens,

Suivre sa vocation c’est répondre  au Seigneur qui a un plan magnifique pour nous.

« Tous ceux qui croient au Christ, quels que soient leur condition et leur état de vie, sont appelés par Dieu, chacun dans sa route, à une sainteté dont la perfection est celle même du Père ».(Vatican 2)

 

L’appel à l’amitié avec lui

Ce que Jésus désire de chaque jeune, c’est avant tout son amitié….

: « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » (Jn 21, 16).

 C’est-à-dire : Me veux-tu comme ami ?

 

Rappelons la rencontre du Seigneur avec le jeune homme riche, ( Mc 10, 21).

Il a été attristé, après avoir suivi un bon élan, parce qu’il ne pouvait pas quitter ce qu’il possédait (cf. Mt 19, 22).

 Il a raté l’opportunité de ce qui aurait certainement pu être une grande amitié.

…Le salut que Dieu nous offre est une invitation à faire partie d’une histoire d’amour qui se tisse avec nos histoires ;

…pour que nous puissions donner du fruit là où nous sommes, comme nous sommes et avec qui nous sommes.

 

Etre pour les autres

Je voudrais m’arrêter maintenant sur la vocation entendue dans le sens précis d’un appel au service missionnaire des autres.

  Cette vocation missionnaire a à voir avec notre service des autres.

 Parce que notre vie sur la terre atteint sa plénitude quand elle se transforme en offrande.

 Je suis une mission sur cette terre, et pour cela je suis dans ce monde».

Toute pastorale est vocationnelle, toute formation est vocationnelle et toute spiritualité est vocationnelle.

 Toute vocation est un appel :

Pour quoi je suis fait, ? Pourquoi mon  passage sur cette terre, ? quel est le projet du Seigneur pour ma vie. ?,

Il est mon Créateur, mon potier, et j’ai besoin d’écouter sa voix pour me laisser façonner et porter par lui.

 Il ne s’agit pas de s’inventer, de se créer .. mais de se découvrir soi-même à la lumière de Dieu et de faire fleurir son propre être. «  Ta vocation t’oriente à tirer le meilleur de toi pour la gloire de Dieu et pour le bien des autres. Le sujet n’est pas seulement de faire des choses, mais de les faire avec un sens, avec une orientation.

 “Être pour les autres” dans la vie de chaque jeune est généralement lié à deux questions fondamentales : la formation d’une nouvelle famille et le travail.

 

 la famille

Le Synode a souligné que « la famille continue de représenter le principal point de référence pour les jeunes.

 Aujourd’hui règne une culture du provisoire qui est une illusion. Croire que rien ne peut être définitif est une tromperie et un mensonge. Souvent, « il y a ceux qui disent qu’aujourd’hui le mariage est “ démodé”. [...]

Moi, au contraire, je vous demande d’être révolutionnaires, je vous demande d’aller à contre-courant ; oui, en cela je vous demande de vous révolter contre cette culture du provisoire,

 

Le travail

Le travail est une nécessité

 le manque de travail ôte aux jeunes la capacité de rêver et d’espérer et les prive de la possibilité d’apporter leur contribution au développement de la société.

 Le travail pour un jeune n’est pas simplement une tâche visant à obtenir des revenus.

Il est l’expression de la dignité humaine,

il est un chemin de maturation et d’insertion sociale,

il est une stimulation permanente pour grandir en responsabilité et en créativité,

il est aussi une action de grâce à Dieu avec le développement de ses propres capacités.

 

 Un jeune n’a pas toujours la possibilité de décider à quoi il va  se consacrer ses efforts

Parce qu’en plus de ses désirs, et encore plus de ses capacités ..se trouvent les dures limites de la réalité.

 

 Il est vrai que tu dois accepter ce que tu trouves,

 mais ne renonce jamais à tes rêves, n’enterre jamais définitivement une vocation, ne te donne jamais pour vaincu.

 Continue toujours à chercher, …à vivre ce que dans ton discernement tu reconnais comme une véritable vocation.

  Quand l’on découvre que Dieu appelle à quelque chose, que l’on est fait pour cela – qu’il s’agisse de devenir infirmier(e), ou menuisier, ou de travailler dans la communication, l’enseignement, l’art ou de tout autre travail – alors on est capable de faire fleurir ses meilleures capacités de sacrifice, de générosité et de don de soi.

 Savoir que l’on ne fait pas les choses sans raison, mais avec un sens, comme réponse à un appel qui résonne au plus profond de son être pour apporter quelque chose aux autres, fait que ces tâches donnent à son propre cœur une expérience particulière de plénitude

 Vocations à une consécration particulière

 Dans le discernement d’une vocation, il ne faut pas exclure la possibilité de se consacrer à Dieu dans le sacerdoce, dans la vie religieuse ou dans d’autres formes de consécration. Pourquoi l’exclure ?  Sois certain que, si tu reconnais un appel de Dieu et que tu le suis, ce sera ce qui te comblera.

  Jésus marche parmi nous comme il le faisait en Galilée. Il passe par nos rues, s’arrête et nous regarde dans les yeux, sans hâte. Son appel est attrayant, il est fascinant. Mais aujourd’hui, l’anxiété et la rapidité de nombreuses stimulations qui nous bombardent, font qu’il ne reste plus de place pour ce silence intérieur où l’on perçoit le regard de Jésus et où l’on écoute son appel. Pendant ce temps, t’arriveront de nombreuses propositions maquillées, qui semblent belles et intenses, même si, avec le temps, elles te laisseront vide, fatigué et seul. Ne laisse pas cela t’arriver, parce que le tourbillon de ce monde te pousse à une course insensée, sans orientation, sans objectifs clairs, et qu’ainsi beaucoup de tes efforts seront vains. Cherche plutôt ces espaces de calme et de silence qui te permettront de réfléchir, de prier, de mieux regarder le monde qui t’entoure, et alors, oui, avec Jésus tu pourras reconnaître quelle est ta vocation sur cette terre.

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