Christus vivit (ch 2 ) La jeunesse de l’Eglise

Avant d’être un âge, être jeune est un état d’esprit.

Il en résulte qu’une institution si ancienne que l’Eglise peut se renouveler et se rajeunir aux diverses étapes de sa très longue histoire. En réalité, dans les moments les plus tragiques, elle sent l’appel à retourner à l’essentiel du premier amour.

En se souvenant de cette vérité, le Concile Vatican II a affirmé que « riche d’un long passé toujours vivant en elle, et marchant vers la perfection humaine dans le temps… elle est la vraie jeunesse du monde ».

 

Une Eglise qui se laisse renouveler

Elle est jeune quand elle est elle-même,

quand elle reçoit la force toujours nouvelle de la Parole de Dieu, de l’Eucharistie, de la présence du Christ et de la force de son Esprit chaque jour.

Elle est jeune quand elle est capable de retourner inlassablement à sa source.

 Mais, en même temps, nous devons oser être différents, afficher d’autres rêves que ce monde n’offre pas, témoigner de la beauté de la générosité, du service, de la pureté, du courage, du pardon, de la fidélité à sa vocation, de la prière, de la lutte pour la justice et le bien commun, de l’amour des pauvres, de l’amitié sociale.

 

Une Eglise attentive aux signes des temps

il est nécessaire que l’Eglise ne soit pas trop attentive à elle-même

 mais qu’elle reflète surtout Jésus-Christ.

 Cela implique qu’elle reconnaisse avec humilité que certaines choses concrètes doivent changer, et que pour cela il faut aussi prendre en compte la vision, voire les critiques des jeunes.

 Un nombre important de jeunes,ne demandent rien à l’Eglise …

Les scandales sexuels et économiques, .. des  prêtres qui ne comprennent pas la sensibilité des jeunes,  des  homélies mal préparées, la Parole de Dieu, mal proclamée

 le rôle passif assigné aux jeunes , les difficultés de l’Eglise à rendre raison de ses positions doctrinales et éthiques face à la société contemporaine »

 

Une eglise humble

L’Eglie e a parfois besoin de retrouver l’humilité et d’écouter simplement,

Une Eglise sur la défensive, qui n’a plus l’humilité, qui cesse d’écouter, qui ne permet pas qu’on l’interpelle, perd la jeunesse et devient un musée. Comment pourra-t-elle accueillir de cette manière les rêves de ces jeunes ?

Par exemple ,une Eglise trop craintive et trop structurée peut être continuellement critique face aux discours sur la défense des droits des femmes,  Par contre, une Eglise vivante peut réagir en prêtant attention aux revendications légitimes des femmes qui demandent plus de justice et d’égalité.

c’est la réaction d’une Eglise qui se révèle jeune et qui se laisse interpeller et stimuler par la sensibilité des jeunes.

 

Marie, la jeune femme de Nazareth

Elle est le grand modèle pour une Eglise jeune,

 Mais elle avait une âme disponible et elle a dit : « Je suis la servante du Seigneur » (Lc 1, ).

 « Le force du “oui” de Marie, une jeune, impressionne toujours

  Marie est la jeune fille à l’âme noble qui tressaille de joie (cf. Lc 1, 47), aux yeux illuminés par l’Esprit Saint qui contemple la vie avec foi et garde tout dans son cœur (cf. Lc 2, 19.51). Elle est cette femme attentive, prête à partir, qui lorsqu’elle apprend que sa cousine a besoin d’elle, ne pense pas à ses projets, mais se met en marche vers la montagne « en hâte » (Lc 1, 39).

  Et quand il faut protéger son enfant, la voilà partie avec Joseph dans un pays lointain (cf. Mt 2, 13-14).

elle reste au milieu des disciples réunis en prière dans l’attente de l’Esprit Saint (cf. Ac 1, 14). Ainsi, en sa présence, naît une Eglise jeune, avec ses Apôtres en sortie pour faire naître un monde nouveau (cf. Ac 2, 4-11).

Marie éclaire toujours notre jeunesse.

 

Des jeunes saints

 Au IIIème siècle, saint Sébastien

 Saint François d’Assise était très jeune et rempli de rêves.

Il est mort en 1226.

 Sainte Jeanne d’Arc est née en 1412. C’était une jeune paysanne qui, malgré son jeune âge, a lutté pour défendre la France contre les envahisseurs. Incomprise à cause de sa manière d’être et de vivre la foi, elle est morte sur le bûcher.

Saint Dominique Savio offrait à Marie toutes ses souffrrances. Quand saint Jean Bosco lui apprit que la sainteté suppose qu’on soit toujours joyeux, il ouvrit son cœur à une joie contagieuse. Il cherchait à être proche de ses compagnons les plus marginalisés et malades. Il est mort en 1857 à quatorze ans, en disant : “Quelle merveille je vois !”.

 Sainte Thérèse l’Enfant-Jésus est née en 1873 … 

 

Laisser un commentaire