Elif Shafak : Soufi ,mon amour (1)
Est-ce que relier les terres lointaines et les cultures étrangères n’est pas une des forces de la bonne littérature ( p 26)
Voici quelques citations de ce roman merveilleux qui raconte l’amitié entre 2 grands mystiques Rumi et Shams
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Shams
En 1242 le derviche Shams de Tabritz disait : Je cherche Dieu
Dieu ne dit il pas : Je suis plus proche de toi que ta veine jugulaire (p 47)
je m’allongeai dans le noir et je me remémorai les événements du jour pour réfléchir à tout signe divin dont j’avais pu être témoin (p57)
J’ai évité les tours d’ivoire des érudits préférant passer mon temps aves les marginaux ,les expatriés et les éxilés (P 60)
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Cet homme rayonnait de vigueur et de vitalité ; il brûlait intérieurement comme une boule de feu ;Il était vraiment t Shams le soleil (p72)
La Charia est comme une bougie..Si nous oublions où nous allons et nous nous concentrons sur la bougie à quoi sert elle ? (p 72)
L’intellect est toujours précautionneuse et conseille « méfie toi de trop d’extase ! Alors que l’amour dit « oh peu importe ! Plonge ! « (p 95)
Quand le jeune Roumi rencontra la grand mystique Attar , pharmacien et parfumeur ,celui-ci dit de lui « ce garçon va ouvrir une porte dans le cœur de l’amour et allumer une flamme dans le cœur de tous les amoureux mystiques (p 98)
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Terriblement délicate et pourvu d’une solidité surprenante ,la soie ressemble à l’amour….les vers détruisent la soie quand ils sortent de leur cocon c’est pourquoi les éleveurs doivent choisir entre la soie et le ver à soi ; Ils tuent donc le ver quand il est encore dans le cocon afin de tirer intact le fil de soie ;Il faut sacrifier la vie de centaines de vers pour un seul foulard en soi ( p114)
Il y plus de faux gouroux et de faux maitres dans ce monde que d’étoiles dans l’univers
Un maitre spirituel authentique n’attirera pas l’attention sur lui et n’attendra de toi ni admiration ni obéissance absolue …les vrais mentors sont aussi transparents que le verre.. Ils laissent passer la lumière de Dieu (p125)
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Konya
je me moque bien que le lieu appartienne à des musulmans, des chrétiens ou des juifs ; je crois que les saints dépassent ces distinctions triviales ; Un saint appartient à toute l’humanité (p 139)
Chacun et une œuvre d’art inachevée (p 151)
Il est facile d’aimer le Dieu parfait ; Il est beaucoup plus difficile d’aimer nos frères humains, avec leurs imperfections et leurs défauts ; Sans aimer la création de Dieu on ne peut sincèrement aimer Dieu (p151)
Hassan le mendiant (p 144) ou Rose du désert, la prostitués (p182) ou Suleyman l’ivrogne (p188)
…Ce sont tous des gens ordinaires qui souffrent d’une même maladie ;l’aliénation de l’Un ; C’étaient le genre de personnes que les érudits dans leur tour d’ivoire ne voyaient pas (p 207)
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Le soufi croit qu’il voit…. Le philosophe croit qu’il sait.. l’homme de la loi obeit (p206)
Les soufis ne vont pas aux extrêmes.Un soufi reste toujours clément et modéré
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