Ohran Pamuk : Les nostalgiques d’Istanbul

dans son livre  sur Istanbul, Ohran Pamuk nous présente longuement des écrivains nostalgiques de la ville

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Les écrivains  nostalgiques d’Istanbul

Ils étaient 4

Le  mémorialiste  Sinasi Hisar ,son ami le poéte yaha Kemal, Hamdi Tampinar étudiant de kemal  et le journaliste  écrivain Ekrem Koçu .Ces quatre écrivains tristes ont vécu seuls tout au long de leur vie,  ne se sont jamais mariés et son morts seuls  (p143)  

 Ils expliquèrent  avec la seule charge mystique du mot…que le Huzun (tristesse ,nostalgie) est le sentiment le plus fort et le plus permanent de l’Istanbul  de ces derniers siècles ( p 116)

 Les moindres arches ,les moindres fontaines  les moindres petites mosquées dans les coins les plus reculés  nous font sentir cette douleur (Huum) autant que les grandes mosquées monumentales et les bâtiments historiques de la ville… qu’elles sont les résidus d’un grand empire  (p 127)

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 Tanpinar

Ahmet Hamdi Tanpınar,(1901-1962) est  né à Istanbul

Il était  écrivain et député

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Siana  Hisar

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Reşat Ekrem Koçu (1905 -1975)

était un écrivain et historien turc. Son œuvre la plus connue est son encyclopédie inachevée d’Istanbul ( İstanbul Ansiklopedisi ),

Comme Eugene Sue qui écrivit « les mystères de Paris » en 1842, Koçu décrivit les mystères d’Istanbul 

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 Il était un homme du début du XXe siècle profondément  meurtris par la  détresse de sa ville   (p189)

l’Istanbul de son enfance  avec ses derniers grands incendies,  ses tavernes , ses combats de rue ,sa vie de quartier deviendra le thème  récurrent de ses articles (p190)

 La vie dans un pays sombrant dans la pauvreté, le manque de lecteur n’étaient pas les seuls raisons de la mélancolie de Ekrem Koçu  Il y en avait  une autre beaucoup plus déterminante : Etre homosexuel à Istanbul dans la première moitié du XXé siècle  (p192)

Il se mit à écrire des articles  sur les adolescents ,les enfants ,les petits vendeurs.. …

 Vers les années 1960 le patient et curieux lecteur   continuait à acheter l’encyclopédie  fascicule  par fascicule..comme une revue relatant des histoires curieuses, amusantes ,t étranges exotique  sur la ville

Fascicules  avec des dessins et des gravures  comme dans « l’illustration » l’hebdomadaire français publié de 1843 à  1955   

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Kocu a été aussi fortement influencé par Ahamet Racim un journaliste qui écrivit beaucoup d’articles humoristiques sur Istanbul

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Ahmet Rassim

un épistolier qui vécut au début du  règne despotique d’Abdülhamid , P164)

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Dans sa jeunesse Rassim  avait écrit des romans et des poésies mais sans succès ..il devint épistolier..

et consacra  désormais toute son énergie  à observer la ville avec un plaisir insatiable (p167)

Il a décrit sans relâche ,pendant un demi siècle  tous les aspects d’ Istanbul : des différents types de soulards aux vendeurs des faubourgs , des épiciers au saltimbanques ….( p167)

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