Al Qursavi (1776 -1812 ) et al Marcani (1818-1889)
Selon M, ; Kemper dans les « cahiers du monde russe » vol XXXVII 1996
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Al Qursavi
On le trouve d’abord à Boukhara en pleine polémique avec les savants du coin
« car il réfutait les traditions théologiques qui se sont développées après la mort du prophète et qui selon lui avaient pendant des siècles empêcher les musulmans de mettre en pratique les prescriptions du coran (p 43)
Avec réalisme ,il aborde plusieurs questions de droit qui se posaient aux musulmans russes
Fallait il supprimer la prière de la nuit dans le grand nord où en été il ne fait jamais une obscurité complète ?
Fallait il interdire la prière du vendredi dans les petites villes qui n’avaient pas un gouverneur musulman pour garantir que le droit islamique était respecté ( p45)
Son argumentation s’appuyait exclusivement sur le coran et la tradition du prophète en ignorant délibérément la littérature juridique
en 1810,il fut condamné pour hérésie
il décide alors de partir en pèlerinage à La Mecque au cours duquel il mourut à Istanbul en 1212
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Shihab al-Din al-Marjani ; (1818–1889)
était un Théologien et historien musulman tatar
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Il a étudié dans les madrassas de Kazan dans l’empire russe
puis se rendit en en Transoxiane de 1838 à 1849
A Boukhara il a prit connaissance de l’enseignement de Qursavi
et fut aussi admis dans la, confrérie des Naqshbandiyya
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Il assembla dans les bibliothèques de Boukhara et de Samarkand , les informations qui lui serviront pour écrire son histoire des Khanats de Transoxiane
C’est grâce à lui que l’on connait Qursavi ,car il devient l’iman de la grande mosquée de Kazan
mais comme Qursavi, il fut critiqué par les conservateurs de le confrérie Naqshbandiyya
les 2 auteurs furent perçus par le mouvement des djadids à venir comme les fondateurs d’une pensée religieuse tatar indépendante en accord avec les exigences du début du XXe siècle ( p 49)
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