Khalil Gibran : Le Fils de l’homme (1928)
Ce récit écrit en 1928 se trouve dans « les œuvres complètes » de Khalil Gibran éditées chez Laffont
Je connais l’épouvantail dont les vêtements pourris flottent sur le champ de maïs ,alors que le maïs et le vent qui chante savent bien net bien qu’il est sans vie (p 653)
Marie Madeleine disait : j’étais éblouie par sa lumière ..je désirais être seule avec ses doigts sur les cordes de mon cœur (p657)
Quand Jésus vit Zachée ,il savait que la sève de son arbre céleste devait monter de ses racines ,et il versa son sang sur les racines ;Pour lui ne ce n’était pas un sacrifice ,mais plutôt un bienfait (p 663)
L’homme qui vient de passer ,comme l’ombre d’un oiseau qui vole entre le soleil et la terre …gouvernera le monde Son nom sera premier parmi les hommes (p 665)
Jean disait dans sa vieillesse : La raison pèse et mesure ,mais c’est l’Esprit qui atteint le cœur de la vie et embrasse le secret .La semence de l’Esprit est immortelle (p 670)
Pilate dit : Quand Jésus au prétoire, j’étais assis ,je sentis brusquement le désir ,bien que ce fut pas ma volonté de me lever et de descendre de mon sièe pour m’incliner devant lui …Dans son regard il y avait de la pitié ,comme si c’était lui qui était mon gouverneur et mon juge (p 671)
Un homme riche remarqua : Si je tenais compte de ce qu’il m’a dit , en distribuant mes biens aux pauvres ,,qu’arriverait il à mes esclaves ainsi qu’ à leurs épouses et à leurs enfants ?(p 677)
Je regardais Marie au pied de la croix ; Son visage n’était pas le visage d’une femme affligée ; C’était la figure de la terre fertile qui sans cesse donne naissance et sans cesse enterre ses enfants (p 684)
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