Spôjmaï Zariab : Le sort des femmes et le caftan noir

Dans son livre » la plaine de Caïn » Zariab nous parle des tous ses cauchemars .Le pire des sorts est celui des femmes   en Afghanistan

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Aîcha

Quand Aïcha avait eu  l’âge requis,  son père dût soudain l’abandonner au monde des femmes .Ce jour là elle sentit qu’elle venait d’être banni du monde entier 

Ce jour là ,elle était sortie faire la fête  mais à son retour son père était furieux

 « Sale petite effrontée ! Tu n’as pas honte !
Ses yeux étaient ivres de rage 
Tu as grandi à présent : Tu n’as pas honte de trainer dans les rues ?
Je te garantis que si jamais tu remets les pieds dehors … ;
Depuis Aïcha n’était plu sortie dans la rue et n’avait plus jamais joué

 Plus tard on la maria et on l’emmena dans la maison d’Ismael

Aicha ne tenait pour rien au monde à se remémorer  les premiers jours passés avec lui …

Leur seul souvenir la terrifiait.

Il rouait Aïcha de coups de poing et de coups de pied ,puis allait s’asseoir dans un coin et fumait sa pipe

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En apprenant qu’ a son tour elle allait avoir une fille, elle préféra avorter

Elle en mourut !

Dans  la cour exiguë et obscure montent les lamentations des femmes .Leur écho se répand dans la rue et se perd alentour  Assis au bord du puits, Ismael  tire sur sa bouffarde  et s’emmitoufle dans son caftan noir

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