Spôjmaï Zariab : Les bottes du délire

Dans son livre « la plaine de Caïn »    Spöjmai nous raconte des  cauchemars…le cauchemar « des signatures » était déjà un délire à la Kafka…terrifiant, mais  les bottes   …  les bottes …

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Avant en Afghanistan …le pays était beau … la paix régnait   

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Je regarde ma tante  traire sa vache, sa coiffe brille dans les rayons du soleil ; Sa coiffe éclate de rire. Je l’aime Tout n’est que sourire dans ce village..même la vache de ma tante  .. Je ris, ma vache rit et rient  toutes les femmes du monde  (p104)

 Ah ! S’il n’y avaient pas ces bottes …si seulement il n’y avaient pas ces bottes

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Assisse à l’ombre d’un arbre ma tante jette aux poules du grain qu’elle tire d’une petite corbeille posée à ses pieds .. ;les poules contemplent les grains un instant et se mettent à picorer

Ah ! s’il n’y avaient pas ces bottes …si seulement il n’y avaient pas ces bottes

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Une femme pieuse volée

Elle se ceint d’un foulard bien blanc et revêt un grand voile gris dont elle baisse la résille devant son visage …. On dirait  qu’elle regarde le monde à travers une fenêtre ; Je m’imagine que les mailles deviennent les barreaux d’une cellule (p 108)

ma tante déroule maintenant vers la Mecque son tapis de prière … (p110)

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Mais voici les bottes

Les voici qui viennent elles sont là : les bottes ! Ne les laissez approcher ; Elles vont  vous anéantir … tous vous anéantir

(p 103)

..Et voila  les enfants soldats   

Les enfants aussi ont chaussé des bottes ..;d’énormes bottes maculées de sang (p117)

ils avaient des yeux qui n’avaient  vraiment plus rien d’humain    

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