Abou Moutahhar al–Azdi : Le luxe de la capitale des abbasides
Dans son lire « 24 heures de la vie d’une canaille » Al –Azdi etale devant nos yeux eblouis le luxe de la capitale des abbasides à l’epoque des carolingiens ,où seuls les moines savaient lire et écrire
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fins manteaux de la terre d’Egypte
écharpes de Chypre …
plafonds lambrissés de bois de platane
tapis en provenance de Cordoue..
Palais parfumés Sueurs de fleurs …camphre indien
Précieuses chandelles parfumées au camphre
vaisselle chinoise
boulettes de viandes parfumées au persil, fromage blanc grillé
le Tourdine la spécialités des kurdes …
ainsi devraient être toutes les tables de l’Itrak
visages épanouis
à la vue du sucre candi (p114)
une confiture safranée, telle est la pulpe du fruit, appelé » fugue ministérielle » (p 138)
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Le vin
le vin couleur d’incendie , couleur de sang couleur de rose
je veux un vrai vin qui souffle dan mon être
comme s’il était l’haleine même de l’Esprit, la respiration de la joie (p123)
Je veux un vin qui soit l’extrait de la joue pressée du soleil (p124)
Vois ce vin issu du soleil déployer sa lumière entre les parois d’un verre, faconné dans la clarté même du jour
le vin verse sur la nuit, la couleur du jour
le festin
il goûte ,il apprécie il regoûte, il compare … …
Je pique en plein dans la pâte avec ces deux doigts (il montre l’index et le majeur )
je laisse mon pouce découper tut autour une jolie bouchée ,j’appelle au secours ce doigt là (l’annuaire) pour extraire un lot de mon butin, puis le petit doigt qui vient parachever l’emballage et j’enferme le tout en ma bouche .. avec la rapacité du juge de malheur qui s’apprete à depouiller l’orphelin (p262)
Savez vous seulement goûter ?
vous savez faire jouer vos canines ,soit .
mais l’art d’apprécier ne saurait se borner à cela (p264)
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la bière
A celui qui se plaint des pénibles effets du vin qu’il a bu avec excès
j’offre toujours à boire cette blonde boisson ,pur encens liquide aux reflets d’orés (p269)
et pour conclure , Al Qasim cite le Coran
Vous mettriez-vous en tête de compter les bienfaits de Dieu ,vous ne pourriez les dénombrer Q,XIV 34 )
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Le jeu d’échec à Bagdad
prend garde à celui qui s’entend à manœuvrer sa Tour ,crains l’attaque enveloppante du cavalier ,et méfie toi de la marche biaisée du fou..Cela dit ne reste pas pour autant à l’écart de tes semblables ( p254)
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Entre l’an 600 à 1500
De son origine indo-persane le jeu d’échecs sera vite acquis par les arabes qui écriront les premiers livres consacrés à ce jeu. Les meilleurs joueurs sont alors auprès des califes de Bagdad
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