Abou Moutahhar al–Azdi : La ménagerie de Bagdad

 Selon al Azdi das son livre : » 24 heures de la vie d’une canaille »

Qui habite la ville ?

on rencontre

des musiciens, des joueurs de pandore

il y a ceux qui aiment plaisanter et à badiner (p48)

celui qui fait  sa tournée quotidienne , laquelle consiste à venir s’s’emplir  puis se vider le ventre chez autrui

celui dont les pantalons bouffants font office de serviette (p52)  

 

Il ya un Seigneur vénérable à qui il faut son train de serviteur  …

Il ne vient pas te saluer ;Il est venu parce qu’il a besoin de toi …allons donne lui vite à manger …

 

Cet homme a un intendant  qui a l’œil sur le train de la maison , et qui pourvoit à tout ce dont son maître a besoin :nourriture, boisson filles

« J’étais  simple factotum me voici devenu maquereau »

Ce qui en dit long sur son maître  

car celui qui prend pour guide, un corbeau

ne peut manquer  à son exemple

de fréquenter les charognes (p57)

 

Un jeune adolescent  imberbe  qui monnaye ses turpitudes auprès de vieux dégounts

Mon joli chéri veux tu gouter de cette chose dont la tête crache ue semence … (p 58) ….

 

A quoi bon battre le rappel ! Ils sont sourds, muets  aveugles et ne raisonnent  pas(p 63

Vivez à Bagdad  plutôt qu’à Ispahan

 

Ispahan

Ne va pas à Ispahan

Votre ville est trop haut juchée ..Son air dessèche tout…ses gazons sont pâles (p 72)

j’ai vu les gens d’Ispahan

ce n’étaient qu’hommes de peine ,  préposés à égaliser la terre des enclos … que des balayeurs qui encensent l’air sous les narines des passants …qu’éboueurs qui  se chamaillent  , tout prêts à se fendre le crane pour un lot de crotte (p77)

 

A Bagdad  les hommes sont comme des chevaux de race  

Ne  serait il pas question plutôt du chevalier ?  ,   

une telle monture  aurait pour elle le calme de la montagne  ,l’ardeur du charbon incandescent

lent à céder  à la colère, elle accepterait inlassablement les excuses , serait assurer contre tous les faux pas

Son seul  fouet les dons qu’il a reçu .Son hippodrome :la terre sans limites ;

C’est le fils de la bourrasque dont va naitre l’éclair 

il saura toujours avancer à grands pas

il ob serve et ses yeux sont doux comme deux hyacinthes (p83)

 

un souffle ,capable de rivaliser avec  le vent

cette ardeur sait  se mettre au service des cœurs  rongés d’inquiétude

au lieu  que chez vous , à Ispahan je ne vois que des boucs à califourchon sur des ânes …batards humains plantés sur des mulets (p 98 )

 

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