Salman Rushdie : Londres une cité visible mais inaperçue
Dans son livre sur « les versets sataniques » Salman Rushdie s’attaque au musulmans et l ne fait pas de cadeau aux Anglais
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Londres c’est la cité des riches, la ville des banquiers
Je pourrais tout leur pardonner ,s’il n’y avait pas aussi tes deux véritables offenses, les crimes sexuelles et politiques (p 271)
La grosse tête rejoignit les diables eux mêmes ,le parti communiste …ce sont de vrais démons bien pire que des putains (p272)
Mohammed Sufyan ,dans son pays avait été un professeur respecté,mais à Londres où il est privé de sa vocation, de ses élèves et de sa dignité ,il trottait en ville et commençait à prendre du poids…Hind son épouse s’était noyé dans l’anonymat (p273)
Oui ! Pas de doute, Londres c’était l’enfer (p278)
…les marteaux piqueurs ,le pépiement des système d’alarme ,le ronronnement profond d’un avaleur d’ordures …(p 279
Aucune lumière ne peut être ici…Il fait noir …tout noir ….Vite l’Eglise !…mais à l’intérieur ils n’y avaient que des vieilles (p 280)
Au centre ,il y avait l’incarnation du mal , Moi Saladin Chamcha !
Pourquoi ? Pourquoi ? Qu’avait il fait ? (p 281)
On le prend pour Satan
or Je suis un homme qui ne connait pas les combines (p 288)
Je suis : Soumission (p316)
Dans leur musée de cire ,les anglais ont représenté les immigrés du passé
qui sont comme des clowns en train de danser …immobiles
Même Ignatius Sancho qui devient en 1782 le premier écrivain africain publié en Angleterre, est ainsi représenté
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je ressens de l’indignation quand ils parlent d’immigration (p 319)
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Les anglais n’ont peut être pas des soufis mais des mystiques ,disciples de Gurdjieff (p327)
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Ils se plaisent à lire « le mariage du ciel et de l’enfer » écrit par W Blake (p 333)
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Ils comprennent les leçons de Picabia
et que toutes les personnes qui ont passé du temps avec des machines finissent par se détraquer(p341)
La ville moderne est le locus classique des réalités incompatibles ..Des vies qui n’ont aucune raison de se mêler l’une à l’autre s’assoient côte à côte dans l’autobus (p 344)
Quand on a des yeux d’ange , comme Gabriel ,on voit des essences et non des surfaces ..On voit la pourriture des âmes qui s’écaillent sous la peau des passants… on voit la générosité de certains Esprits …(p350)
Les archanges ne pouvaient parler que quand les hommes choisissaient d’écouter .Quelle bande d’abrutis !
Eh bien ! les voilà ,les maitres de la terre ,entassés comme des sardines dans des boites avec des roues et aveuglés comme des taupes , leurs têtes pleines de malices et leurs journaux pleins de sang (p367)
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