Ohran Pamuk : Neige
Kars
L’histoire se passe à Kars
au confins de deux grands empires ,l’empire ottoman et l’empire des stars anéantis au cours des deux derneisr siècles…Le tsar Akexandre III venait y chasser et retrouver secrètement son amante ( p32)
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Le voile
Ka ,poète et journaliste est venu à Kars pour enquêter au sujets de jeunes filles « voilées » qui se suicident
parce quelle ne peuvent pas entrer dans les salles de cours avec sur leur tête ,cette sorte de drapeau symbole de l’islam politique (p 33)
En réaction ,partout ,sur les murs de la ville « les membres des affaires religieuses » avaient posé des affiches
l’être humain est un chef d’œuvre de Dieu et le suicide une insulte ( P25)
A t on le droit de se suicider si on est croyante ?
Les jeunes filles de Kars se sont sans doute suicidées car elles ont cru qu’en retirant leur voile ,elles furent rejetées par Dieu
En fait Ka est il vraiment venu à Kars pour enquêter sur ce sujet
N’est il pas venu aussi pour revoir son amie d’enfance , Ipek qui entre temps s’est mariée avec Muthar un ami de Ka et qui vient de divorcer car Muthar lui demande de porter le voile ( p45)
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Le sens de la vie
Ka rencontre Lazuli un islamiste , recherché par la police, mais très ami avec Ipek,
Loin d’être in illettré Lazuli s’interroge sur le sens de la vie en citant le « livre des rois » ecrit par Firdussi au XI é siécle
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Cette histoire qui a au moins mille ans, des millions de personnes de Tabriz à Istambul, de la Bosnie à Trabzon la connaissaient et , se la remémorant ,comprenaient le sens de la vie …Aujourd’hui il n’y pas un seul libraire à Istamboul qui la vendait ! Pourquoi donc ? (p 96)
Pourquoi vivre ? Pourquoi des femmes voilées veulent elle se suicider ?
les jours où je suis le plus sûr d’être athée ,je ne ressens jamais la tentation du suicide dit Ka (p 13)
Que fais je dans ce monde? ,Ma vie est aussi misérable que le paraisse de loin ces flocons de neige… L’être humain vit s’érode ,disparaît (p104)
La fragilité de la vie humaine et l’absurdité des souffrances endurées me font pleurer …ce n’est que pour les penseurs athées qui n’ont jamais souffert que les souffrances apparaissent vaines ….Même les athées qui ont souffert commencent à croire (p132)
Les jeunes lycéens islamiques lisaient avec admiration les livres de Necip Fazil Kisahürek très vénérés dans les mileux conservateurs et religieux (p 124)
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