Hakan Gunday : Le dépôt d’un jeune passeur de clandestins :Encore

Hakan Gunday nous décrit dans son roman « encore » un refuge de clandestins 

 Le jeune passeur avait installé des caméras de surveillance dans le dépôt où se trouvaient les clandestins « J’observais les 33 personnes qui étaient dans le dépot (p114)

Il étudie les réactions  de ce  petit  groupe confiné, en fonction des événements

il y voit l‘image des démocraties qui peu à peu deviennent  des dictatures  

 

Un chef

Certains parmi les hommes , lorsqu’ils  n’exerçaient pas une autorité sur les autres  se sentaient ils   comme des pauvres fils de putes ? …

Comment l’homme, ce pantin, pouvait il se donner tant d’importance ?

 Pourquoi se trémoussait il comme un poisson sorti de l’eau afin d’être reconnu ?…

L’une des façons de se sentir immortel est d’exercer une autorité ….On reconnait partout des tyrans méconnus..dans notre famille .. parmi nos amis… en politique ,partout ..(p119)

 

La politique

Dans une démocratie ,la meilleur façon de faire bouger les gens  c’est de leur dire qu’un danger  les menace (p 125) 

.. la politique était  dans la société  le principal  obstacle au progrès..le meilleur moyen pour diviser les gens  (p128)

Dans ce dépôt, ,nous étions  vraiment en démocratie. Le leader croyait diriger en mentant, ,le peuple était persuadé que toues les lois  qu’il avait conçues servaient à son bien être et le speaker de la radio qui était  le seul média du pays voyait tout, mais faisait semblant d’être complètement fou (p 133

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 Le héros et le peuple

 ce n’est pas le peuple qui dicte aux héros leur conduite. Ce sont eux qui font leur choix et rien ne les autorise à demandre des comptes .Les héros sont braves et stupides .Le peuple ,lui est craintif et rusé  p142

 

La dictature

l’aventure  démocratique du dépôt qui avait commencé par des élections  démocratiques  tourna  en quelques jours à la ,dictature   p 144 

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