Hakan Gunday : Les clandestins « Encore »

Dans son roman Hakan Gunday nous montre un jeune garçon  qui garde des clandestins dans un dépôt

il se pose des questions et ne se lamente pas sur leur sort

 Les clandestins  

J’étais chargé de l’entretien d’un égout par lequel transitaient des être humains (P64)

 **

Putain ! Pourquoi diable ne restent t ils pas chez eux  ,dans leurs villes ?

Je hurlais à la face de chacun d’eux  :On fait la guerre dans les rues  ? C’est ça ? On s’entre tue devant ta porte ? Eh bien ! Va te battre toi aussi ! Fais toi tuer ..On crève de faim chez toi là bas ? …aller à l’autre bout du monde ,qu’est ce que tu vas y gagner ?  Tu te figures qu’on t’attend et qu’on va t’accueillir à bras ouverts…Tu verras ! Personne ne voudra s’asseoir à côté de toi dans l’autobus (p 65)

 **

Des clandestins venus de pays en guerre

Au proche Orient ,les guerres des sectes  sont comme la mode

En occident ,les gens ont depuis longtemps appris à s’habiller selon leur gout et ne font plus couler le sang que pour des raisons valables  par exemple les carburants fossiles ..mais on ne font pas la guerre chez soi (p79 )

 **

J’avais vu plusieurs fois la planète terre ,dans des documentaires) .C’était une sphère bleue, verte et blanche suspendue  dans le vide ténébreux  de l’univers . En la regardant ainsi  de loin ,on n’aurait  pas imagner qu’on y violait des enfants (p103) »

**

La dernière  Cène

pour « aider » les clandestins, ils y avaient les passeurs 

mais aussi des « officiels » , des policiers , des maires

tous des traites , des faux jetons    

à l’image des 12 disciples  du Christ

qui avaient mangé « le corps du Christ et bu son sang »

« On dirait  que Jésus avait été crucifié et personne ne saurait jamais que les apôtres l’avaient dévoré (P106 )

 avec la bénédiction de la Trinité

car en fait, mon père ,le dépôt et moi même nous constituons une Trinité ( p108)

 **

Bamiyan

Gunday ne ménage  pas les religions

les disciples du Christ sont des mangeurs d’hommes  

Les  Bouddhas de Bamiyan seraient elles  des exceptions ?

mais elles furent détruites ! 

Comment aurions nous pu savoir qu’il, y avait  dans un pays qu’on appelle l’Afghanistan une vallée nommée Bamiyan et que des moines bouddhistes  y vivaient  dans des grottes il y avait mille cinq ans … Tous les matins les gens avaient sous les yeux, deux statues de Bouddha  hautes ,l’une de 53 mêtres et l’autre de 25 metres  (p 110)

 

 

 

 

Laisser un commentaire