Ramita Navai : « Vivre et mentir » à Téhéran :Les bassidji et les Jahels
Le roman de Ramita Navai Vivre et mentir à Téhéran est un véritable documentaire sur le vie à Téhéran depuis la révolution de Khomeni en1979
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Les bassidji
Ils étaient accablés par une pauvreté qui se transmettait de génération en génération ,telle une malédiction La révolution fut une aubaine pour les pauvres (p228)
Pour la première fois les femmes étaient scolarisées au-delà de l’école primaire . (p229)
parmi eux on recrutait les bassidji (p 234)
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Ces volontaires étaient utilisés en renfort des gardiens de la révolution Quand la guerre contre l’Irak avait éclaté, ils s’étaient retrouvés en première ligne et avaient servi de chair à canon (p 234)
Les Bassidji proposaient des activités extra scolaires que peu de famille pouvaient se permettre …Ils offraient des repas gratuits ,des prêts à faible taux d’intêret , des chances bien supérieures d’intégrer les universités )…Ils se situaient à mi chemin entre les scouts islamiques et les francs-maçons .C’est pouquoi peu defamilles ,même incroyantes n’hésitaient pas à y envoyer leurs enfants (p 236)
Avec une matraque à la main et une moto entre les cuisses ,leur dévouement à la Républqiue faisaient de ces préadolescents de parfaits nervis ;C’étaient eux qui installaient la peur dans le cœur de la population (p238)
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Les jahels
Ce sont des bandits au grand cœur !! pas toujours !!
des « Robin des bois » au service des pauvres
Ils adoraient les petites prostituées et l’alcool autant qu’ils adoraient leur religion (p 276)
des hommes à la tête d’immenses opérations de rackets de tripots et de maison de passe( p277)
Ils furent persécutés par la république islamique et partirent se réfugier dans le sud de la capitale
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Les iraniens adorent le jeu. Dans tout Téhéran , ils jouent en misant de l’argent et dans les dédales les plus misérables ,des hommes ,jouent aux dés et organisent des combats de coqs. La république islamique le sait et n’interdit pas tous les jeux (p285)
Le quartier sud de la ville
le royaume de la misére
je faisais le grand écart entre 2 monde .Le soir je rentrais au nord de Téhéran et je racontais à mes amis de Téheran la vie telle qu’elle se déroulait dans le sud , à quelques kilomètres de chez eux .Ils m’écoutaient sidérés comme si j’évoquais un pays situé à l’autre bout du monde (p324)
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