Khoury –Ghata : Le moine ,l’ottoman et la femme du grand argentier (1)

 Vénus Khoury-Ghata est née au Liban,  dans une famille maronite .Elle a obtenu le « grand prix de la poésie de l’académie française 

Cliquez ICI

Son roman raconte l’histoire d’un moine à la recherche d’une femme qui a quitté son mari,le grand argentier

 **

Le moine

..Pour la première  fois le moine voit des hommes d’église  transformés en tueurs  des moines trinitaires,  armés de fusils  se battent et défendent les intérêts de ceux qui veulent abolir l’inquisition (p17)

Il hait les moines qui tuent au nom de la religion ..il hait  les soldats qui massacrent au nom de l’ordre (p 17)

 En Espagne ,le moine rencontre  Goya et reconnait dans ses peintures ,le visage de la femme qu’il  recherche

 

J’ignorais qu’on continuait  à peindre ainsi de nos jours ; C’est un procédé très ancien que connaissaient les miniaturistes  persan  et turcs ; Bayazid leur maitre est né àHerat

…Des centaines de miniaturistes travaillaient pour les sultans (p23)

Cliquez ICI

 Le roi avait chargé Goya de peindre le plafond de l’eglise de saint Antonio (p 22)

Cliquez ICI

 

Le moine ensuite traverse la méditerranée

 Gibraltar,l’hiver sur l’Europe ,l’été sur l’Afrique : Deux mondes  différents se regardent   par-dessus un bras de mer ; D’un côté ,les églises, les palais ,les rues dallées ,de l’autre les minarets ,les ruelles en terre battues ,les maisons en pisé,  les vieillards qui egrennent leur chapelet (p33)

 Qu’as-tu retenu de ton périple en Occident : Que des révoltes, des exécutions, des révolutions  alors qu’au Moyen Orient ,Islam veut dire salam et paix…(p71)

 

La voix du muezzin en haut d’un minaret attira le moine vers la mosquée  ..

trois hommes y faisaient leurs ablutions,  un tailleur, un cadi et un iman :Le moine  ressentit  en s’approchant  un sentiment de solidarité  pareil à celui qu’il ressentait au couvent  pendant les vêpres  (p 35)

Cette vie est un jeu où te sont décernés

toujours  les mêmes lots ; la mort et la souffrance

Heureux l’enfant qui meurt le jour de sa naissance

et plus heureux encore celui qui n’est pas né 

(Omar Kayam (p 39)

 

un moine ça fait quoi ? Ca prie ?,prier rapporte de l’argent

pour la première fois, depuis qu’il est sur terre ,il réalise  combien le fait d’être moine ne sert à qu’à soi (p 54) 

Cet article a été publié le 3 septembre, 2020 à 18:16 et est catégorisé sous Iiban, Khoury-Ghata. Vous pouvez suivre les réponses à cet article par le fil RSS 2.0. Vous pouvez laisser un commentaire. Les trackbacks sont fermés.