Ohran Pamuk : « Mon nom est rouge ». L’art et la vision de Dieu
Selon Ohran Pamuk dans son roman « mon nom est rouge », les peintres en terre d’Islam veulent regarder le monde avec les yeux de Dieu
Un grand regain dans lart de l’islam suivit l’invasion mongole ,et cela . pendant 3 siècles .Ce regain qui nous distingue des idolâtres et des Chrétiens est cette vision pathétique du monde vu d’en haut ,du point de vue de Dieu … C’est ainsi que la vision d’éternité qui avait habité le coeur des copistes arabes depuis le siècle de l’hégire devait se réaliser ,finalement ,non dans l’écriture ,mais ans l’art du dessin (p104 )
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Dans les écoles de Shiraz et Tabriz :le regard du peintre est parallèle à celui du très haut qui comprend tout et qui voit tout (P109)
Avant la peinture ,il y avait les ténèbres ..Par nos couleurs ,notre talent ,notre passion ,nous commémorions ce que Dieu nous enjoint de voir (p112)
Dieu a créé le monde en sorte qu’il puisse être vu ensuite il nous a donné la parole pour que nous puissions échanger entre nous , parler de ce que nous voyons …la peinture n’est que la recherche des souvenirs de Dieu dans le but de voir l’univers tel qu’il le voit (116)
La façon dont le monde est vu par Dieu ne se comprend que par les oeuvres de mémoire.. celles des vieux peintres devenus aveugles (117)
Ibn Arabi veut que l’amour soit le don de faire voir ce que l’on ne voit pas (p167)
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