Zia ul Haq (1924-1988) président de Pakistan

Muhammad Zia-ul-Haq est né en 1924 dans l’est de la province du Ppendjab ;Il fait ses études au  collège Saint Etienne de l’universitede Dehli et  commence sa carrière militaire sous le Raj Britannique

En 1947, il rejoint le Pakistan avec toute sa famille  et  intègre  la nouvelle armée pakistanaise

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Chef de l‘armée

Le 1er mars 1976, Ali Bhutto le nomme  à la tête de son armée

Zia-ul-Haq , trés pieux est proche  de la  Jamaat-e-Islami.

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Il distribue notamment un livre de son fondateur Maududi à des officiers et cherche à l’inclure au sein des programmes de formations militaires

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Coup d’Etat  

en Mars 1977 ,à la suite des élections législative  Zulficar Ali Bhutto est largement accusé de fraudes électorales

en Septembre 78n Zia-ul-Haq s’autoproclame président de la république le 16 septembre 1978 

en Avril 79 Ali Buttho sera condamné à mort puis pendu, Zia-ul-Haq refusant d’exercer son droit de grâce,

 

Président de la République

Politique  d’islamisation  

  proche des deobandis il est adepte de la Charia  

 Les relations hors-mariages  peuvent conduire à la flagellation,

 l’adultère à la lapidation

et le vol à l’amputation. …

L’alcool est interdit pour les musulmans

 

En 1986, il promulgue la loi sur le blaspheme 

Toutefois, ces textes seront peu appliqués et les peines les plus lourdes jamais exécutées, hormis la flagellation

 . Il est cependant entré en conflit avec les mollahs sur plusieurs points, ceux-ci s’opposant notamment au contrôle étatique sur les écoles religieuses,

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Répression

Il met en place la répression la plus sévère jamais connue dans le pays.

La censure de la presse

l’interdiction de critiquer les forces armées ou de mener des activités politiques.

près de 20 000 personnes sont emprisonnées,

 la torture est régulièrement pratiquée et quelque 1 200 opposants sont tués en prison ou abattus lors de manifestations

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Mesures économiques et sociales

Le général revient sur certaines nationalisations faites par Ali Buttho  

il privatise des unités agro-industrielles passées sous contrôle de l’État en 1976.

Cette politique est toutefois restée limitée,

 

La croissance économique s’établit à 6,6 % par an en moyenne sous son régime,

grâce à un fort développement de l’industrie.

Les exportations augmentent de près de 60 % sur la décennie,  grâce au coton et au textile.

… Les progrès dans l’éducation et la santé sont par ailleurs modestes, l’espérance de vie et la scolarisation primaire augmentant très peu

 

Politique militaire et nucléaire

 il octroie une autonomie financière à l’armée grâce à des fonds spéciaux gérés par les généraux et à un tissu d’entreprises publiques et privées mises au service des militaires

. Il nomme de nombreux militaires au sein de la haute fonction publique.

IL étend la compétence des juridictions militaires qui rendent des jugements passibles de la peine de mort, sans avocat pour les accusés, sans appel possible

 Zia-ul-Haq continue le développement nucléaire militaire entamé dans les années 1970 par  Zulficar AliButtho.

Reagan ne dit rien ..L’aide pakistanaise en Afghanistan était plus importante pour son administration que la lutte contre la prolifération nucléaire.

 Au moment de l’intervention soviètique en aghanistan en  décembre 1979  les américains  se rapprochent des Pakistanais car  Zia   qui érige l’islam en opposition au communisme ,aide les  insurgés  moudjahidines  contre les communistes afghans et les Soviétiques.

  En 1980 après l’élection de Ronald Reagan   les relations entre les deux pays sont idylliques,

 

Crash aérien

le e 17 août 1988, le président se rend à un défilé de chars à Bahawalpur et repart à bord d’un avion militaire pakistanais ; Celui-ci  s’écrase près de dix minutes après son décollage

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Conclusion

Zia meurt  au cours du crash de son avion

Zia est  responsable d’une collusion durable entre les milieux islamistes et militaires

 L’islamisation introduite par Zia ne sera que peu remise en question et elle aurait contribué à durcir la pratique islamique du pays

les Pakistanais aujourd’hui ne vivent pas dans le pays imaginé par Muhammed Ali Jinnah [père de la nation], mais dans celui dessiné par Muhammad Zia-ul-Haq »

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